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dimanche 21 septembre 2014

natura


La vie va très vite, et si on ne s’arrête pas une fois le temps pour l’apprécier elle nous file entre les doigts bien plus vite qu’on peut le réaliser. Alors c’est pour ça qu’il m’arrive souvent, lorsque je fais des escapades photo, de stationner mes galoches quelque part afin d’apprécier le paysage, d’écouter le vent et de sentir le vent sur mon visage. Noa, une jeune fille qui m’a servi de modèle nu, me l’avait bien dit; qu’on ne sent jamais autant vivant que lorsqu’on se laisse la nature et nos sens faire copain-copain et de s’éloigner du tumulte urbain de la vie moderne.

Justement. 

Certains spécialistes avancent qu’il y a de cela quelques 12,000 ans, l’Humain, qui n’avait pas encore développé l’agriculture, dépendait essentiellement de ce qu’il cueillait et chassait. Mais vous savez quoi? Il a été estimé que pour ça, il ne devait y consacrer que quinze à vingt heures en moyenne par semaine. Il pouvait passer le reste du temps écrasé dans l’herbe à mâchouiller une branche et regarder les nuages passer. Et tout ça dans un environnement d’air et d’eaux pures et parfaitement exempt d'argent, de dettes ou de politicailleries. Quinze heures par semaine. Voilà vingt-mille ans. Et si vous pensez qu’il ne devait pas vivre ben vieux, détrompez-vous, des études récentes semblent démontrer le contraire¹. Et moi, entre deux photos, je me demande parfois si nous «progressons» dans la bonne direction. 

¹. Guenevere, Michael; Kaplan, Hillard (2007). "'Longevity amongst Hunter-gatherers'". Population and Development Review 33 (2): 319. 



Le saviez-vous? Il existe de nombreuses tribus où l'on vit exactement comme les chasseurs-cueilleurs d'autrefois. Les !kung d'Afrique (le ! se prononce avec un clic de la langue) passent effectivement entre douze et dix-neuf heures par semaine à travailler pour se nourrir. On n'y a rapporté aucun cas d'obésité, de maladie cardiaque, de diabète, de haute pression ou de mauvais cholestérol. 

2 commentaires:

  1. Je me sens essouflée (et déprimée) juste à lire ton 2e paragraphe.

    J'avais une certaine liberté lorsque je travaillais de la maison, que je n'ai plus maintenant que je suis de retour dans un bureau avec un horaire style 9@5. Maintenant, je cours, et j'haïs ça. Même pas 4 mois dans un bureau, et j'haïs l'horaire - et le style de vie - que ça apporte. Mais bon, je fais des efforts pour chnager tout ça. Parce que j'ai pas de temps à perdre à rester déprimée avec ce mode de vie que tout le monde s'entête à avoir.

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    1. J'avoue que mon second paragraphe était dur, issu de mes propres observations alors j'ai modifié le contenu du texte pour que ce soit moins abrasif. Il est néanmoins bon de savoir que tu fais des efforts pour changer tout ça. J'en fais également en évitant tout ce qui peut me compliquer l'existence tout en tâchant de passer le plus de temps possible dans la Nature. Le choix de s'embourber dans la vie moderne ou de s'en libérer nous appartient à tous.

      Pluche

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