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jeudi 4 mai 2017

Le 40è de Star Wars - L'histoire sur disque


Aujourd'hui c'est le 4 mai. Dans la culture populaire des «geeks» ce jour est celui de Star War; «May the Fourth be With You». Ça n'a pas été officiellement créé ni par George Lucas ni Disney mais bien par les amateurs eux-mêmes. Donc, en cette journée, j'y vais d'un autre petit article sur le sujet.

Si les magnétoscopes existent en 1977 ils sont loin, a) d'être abordables, b) d'être courants et c) il n'y a pas beaucoup de films préenregistrés disponibles, sinon pas du tout. En fait, si l'on aime un film qui joue au cinéma et que l'on a envie de le voir à nouveau la seule solution c'est de retourner le voir en salles. À moins d'être pas mal patient et d'attendre quelques années pour le voir retontir dans le TV Hebdo. 

Comme le racontais précédemment, j'ai vu Star Wars durant l'été de 1977 dans la salle bondée à capacité du cinéma Champlain par un dimanche après-midi. J'en suis sorti avec des étoiles plein la tête. Ah, j'aurais bien aimé ça revenir le voir cent fois plutôt qu'une mais ça coûtait des sous. 

Quelques semaines plus tard on se retrouve comme ça par une beau samedi matin en famille à faire des courses aux Galeries d'Anjou. L'épicerie chez Dominion d'abord puis du magasinage varié un peu partout. Pendant que mes parents s'en allaient du côté de Simpsons et de Eaton, je filais par l'animalerie, puis à l'arcade de jeux tout juste à côté. ensuite je passais par Toy World, une boutique de jouets disparue depuis longtemps, et finalement par Discus. Et c'est justement là, chez Discus, que mon regard a été accroché par quelque chose d'assez inattendu.


Je savais me débrouiller en anglais et j'ai donc su de quoi il en retournait en voyant le titre. Prière de ne pas confondre avec ce triste moment où, à la même époque, je n'avais pas porté attention à un détail très important d'un autre disque. Il s'agit essentiellement de l'histoire de Star Wars narrée, dans ce cas-ci par Roscoe Lee Brown, et à laquelle on a ajouté des séquences sonores du film. 


En arrivant à la maison je me suis bien installé dans ma chambre afin de voir d'un peu plus près de quoi il en retournait. Sachant que j'avais là un disque bien précieux, je l'ai tout de suite mis dans une enveloppe de plastique (et dans laquelle il se trouve toujours). 


L'album s'ouvrait au milieu, comme un album double mais ne comportait qu'un seul disque. À l'intérieur, un design sobre avec, sur la partie gauche, des renseignements semblables à ceux d'un générique et où apparaissent les noms des gens ayant œuvré sur le disque.


La première pochette ne contenait pas de disque mais plutôt, ô surprise, un livret bourré de photographies tirées du film et très agréable à regarder en écoutant le disque. C'est là quelque chose que j'ignorais complètement car il n'y avait aucune mention d'un tel livret sur la pochette. 










De dire que j'ai écouté ce disque des centaines de fois ne serait pas exagéré. C'était la seule façon à l'époque de pouvoir revivre un tant soit peu l'expérience Star Wars, mais pas avec des figurines, parce que celles-là, il a fallu attendre au printemps 1978 pour mettre la patte dessus. Merci Kenner! Entre temps, le disque fait toujours partie de ma petite collection, toujours dans son enveloppe et toujours en très bon état.





Le saviez-vous? En plus d'avoir produit ce disque, 20th Century Fox a aussi produit celui pour The Empire Strikes Back ainsi que Return of the Jedi dans le même format. 



N.B.: J'ai découvert que Blogger a apporté des modifications dans la gestion du blogue, notamment en ce qui concerne les commentaires des gens qui visitent. Avant j'étais avisé par courriel de chaque commentaire laissé pour modération mais avec les changements apportés cette fonction a disparu. Je croyais à tort que les gens ne laissaient pas de commentaires alors qu'en fait ils se trouvaient dans le répertoire des commentaires en attente mais sans avertissement aucun. J'ai découvert qu'il se trouvait tout un tas de commentaires de gens qui attendaient mon approbation. Alors voilà, les commentaires ont été approuvés, sauf trois spams et j'ai pris la peine d'y répondre. 

2 commentaires:

  1. Allo Pluche

    Je ne connaissais pas ce disque - intéressant.
    Amusant de voir qu'ils ont exploité ce format classique de l'époque: le disque d'histoire racontée et son livre d'images.

    Car c'était normalement pour les tout-petits. J'en avais plein.
    http://www.lulu-berlu.com/hiawatha-le-petit-indien-livre-disque-33t1/3-format-45t-histoire-racontee-par-marthe-mercadier-disneyland-record-1969-a39207.html

    Autre truc: j'ai récemment réalisé que C-3PO avait une avant jambe argentée.
    C'est normal dans le fond puisqu'Anakin la fait de pièces "recyclées".
    Je l'ai su en lisant l'histoire de son bras rouge dans l'épisode 7.
    Le jouet original ne le reflète pas non?

    Sinon je me suis retapé "E.T." sur Netflix. Je trouve que le film a mal vielli comparé à Star Wars. Puis j'ai écouté une entrevue donnée par Spielberg (Youtube) ou il explique qu'il voulait que les yeux de E.T. soient inspirés entre autre par ceux de Einstein. Il me semble bien que Lucas voulait la même chose pour Yoda.
    Ça leur donne un petit air de famille :-)
    http://entertainment.time.com/2012/05/25/et-at-30/slide/steven-spielberg-and-star-wars/

    Un point amusant pour les collectionneurs: le petit gars montre ses jouets Star Wars à E.T. et il a un "blue snaggletooth" (célèbre pour sa rareté)

    Merci.

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    1. Ce format, livre-disque, a été utilisé pendant plusieurs années et ça se vendait très bien. Des versions ont aussi été produites sur cassettes. Quant au jouet C-3PO, non il ne reflète pas exactement le personnage, probablement parce que cela aurait coûté trop cher de peindre la jambe. Quant à E.T. et Star Wars, ils coexistent dans le même univers car dans «La menace fantôme» on voit trois «E.T.». Ce qui explique pourquoi E.T. est si excité lorsqu'il voit un enfant déguisé en Yoda.

      http://www.jodocast.com/wp-content/uploads/2015/03/et.jpg

      Pluche

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