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mardi 27 décembre 2016

Du tir à la cible pour Noël pour Noël 1973

L'an passé, sensiblement au même moment, j'ai partagé avec vous le souvenir d'un merveilleux cadeau reçu pour Noël 1972 soit mon jeu de hockey Coléco qui fait fait toujours partie de ma collection. Cette fois-ci j'avance d'un an et vous présente le gros cadeau reçu cette fois à noël 1973 et que je vous présente sans plus tarder. 


Ce jeu-là se nomme Targetland et a été fabriqué par la compagnie de jouets Marx, bien connue pour sa série Johnny West, entre autres. Étant donné sa taille je n'ai pas eu le loisir de le photographier avec un fond blanc alors le voici dans son «état naturel». Ça donne également l'occasion de voir quelques autres jouets qui feront ultérieurement le sujet de chroniques futures. Revenons à ce jeu de tir, où d'ailleurs, on peut le voir sur cette page du catalogue Distribution aux Consommateurs de 1971. Il était listé à $15.95, ce qui, en dollars ajustés d'aujourd'hui, équivaut à environ $100, ce qui constitue, on le devine bien, une dépense considérable.


(Image: Catalogues Québec, selon une numérisation faite de mon catalogue)

Le concept est tout à fait simple soit de marquer le plus de points possible en visant du mieux qu'on peut avec la carabine que l'on voit. Le panneau vertical est en métal et les deux oiseaux bleus sont en plastique mais avec des petits aimants, ce qui permet de les déplacer comme bon nous semble. Les petites cibles blanches où la carabine repose basculent vers l'arrière lorsqu'on les touche. Sur le dessus, fixé à une longe tige-vis sans fin, trois cibles de carton dont deux qui représentent des canards. À gauche du jeu on peut apercevoir un long tube rouge. Il s'agit de la sarbacane que l'on pouvait aussi utiliser pour tirer les projectiles. 

Le bon vieux logo Marx. Ce jeu-ci, comme d'autres jouets Marx distribués au Canada, était fabriqué à Scarborough en Ontario. 

Le nom du jeu et son fabricant bien en vue sur une enseigne en plastique qui rappelle les jeux de tirs des parcs d'attractions. 

Voici la fameuse carabine. Solidement construite avec du plastique épais, on sent que l'on a quelque chose entre les mains. Le chien est évidemment factice et moulé à même le corps. On note l'absence de bout rouge, obligatoire aujourd'hui mais qui ne l'était pas à l'époque. 

La carabine est même munie d'un viseur métallique rabattable qui permet de mieux viser (ho hum). 

Gros plan sur le logo de Marx sur la culasse. La mention «Patent Applied For» indique qu'un brevet a été déposé par Marx pour la carabine. Pourquoi? Voici: 

La carabine fonctionne à air comprimé, mais pas beaucoup et tout juste assez pour tirer le projectile. Pour la charger il faut tout simplement abaisser le levier qui me rappelle celles que l'on retrouvait sur les Winchester. Une fois abaissé on sent une petite résistance et une fois passée celle-ci la carabine est prête pour le tir.

Et voici le projectile en question. Il s'agit d'un simple manchon en caoutchouc tout à fait souple au bout duquel se trouve une ventouse. Pour s'assurer d'une meilleure adhérence sur la cible le bon vieux truc était de mouiller ladite ventouse avec un peu de salive. C'est la seule qui me reste sur les douze que comprenait le jeu. 

Et pour terminer, je suis assez chanceux d'avoir la boîte qui est, malgré les nombreuses années, en assez bonne condition. 




Le saviez-vous? La compagnie Marc, fondée par Louis Marx en 1919 a fermé en 1980 mais au plus fort de ses activités, vers 1955, avait engrangé des profits de $50 millions avec seulement $312 dépensés en publicité. Ceci démontre à quel point Marx était populaire. Au même moment Mattel n'avait que $6 millions de vente pour un demi-million dépensés en pub. 


Avant de terminer cet article, j'aimerais souligner à ceux qui ne sont pas abonnés à ma page Facebook que trois articles publiés en 2010 ont fait l'objet de révisions complètes incluant des textes plus exhaustifs ainsi que de nouvelles photos. Ces articles sont:




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