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mardi 20 décembre 2016

Les jouets de Noël 1974 chez Eaton

Eaton est une entreprise similaire à Simpsons mais qui a été fondée en 1869 par Timothy Eaton à Toronto. Le premier catalogue Eaton est apparu en 1884. À cette époque beaucoup de gens demeuraient loin de la ville et n'avaient pas un accès aussi facile à toute une variété de marchandises que les gens qui demeuraient en ville. Avec un coupon à remplir et poster, les gens pouvaient commander différents articles et se les faire livrer. La popularité du catalogue Eaton a vite grandie et en 1920 Eaton opérait déjà trois entrepôts qui ne faisaient que traiter les commandes faites par catalogue. 

En 1927 Eaton ouvrait à Montréal son magasin qui comptait six étages. C'était deux ans après avoir acheté un autre magasin qui portait le nom de Goodwin. En 1930, un an après le début de la crise économique, Eaton rajoutait trois autres étages à son magasin de Montréal, portant le total à neuf. En 1931 Lady Eaton inaugurait le magnifique restaurant de style art déco au neuvième étage, une oeuvre de l'architecte Jacques Carlu qui fut assisté de son épouse Natacha qui avait créé la murale à l'arrière. 

Eaton a connu de très belles années et la popularité du magasin n'a cessé de croître. La compagnie avait aussi ouvert des succursales ailleurs à Montréal, dont celle des Galeries d'Anjou. Par contre les ventes par catalogues allaient moins bien. en effet, avec l'étalement urbain, de plus en plus de gens se trouvaient à proximité des grands centre commerciaux lesquels pouvaient accueillir un très grand nombre de voitures dans de vastes stationnements gratuits. En 1976, le président de la compagnie a annoncé que le catalogue printemps-été de 1976 serait le dernier. Une décision très controversée qui a envoyé au chômage plus de 9,000 employés qui travaillaient dans les entrepôts où étaient traités les commandes.  Eaton a dû déclarer faillite en 1999 et c'est Sears qui a tout racheté. Dans le centre-ville de Montréal, l'ancien bâtiment Eaton a été reconverti en centre commercial étagé qui a conservé le nom; le Centre Eaton. 

Les deux dernières chroniques ont porté exclusivement sur la section des jouets du catalogue de Noël 1974 de Simpsons. Maintenant, voyons ensemble ce que Eaton, proposait comme jouets au même moment.


On commence tout de suite en haut de la page avec les voitures Matchbox à l'article 1. On peut ici se procurer un ensemble de six voitures dans un paquet économique ainsi qu'une valise qui se transforme en petite ville une fois ouverte. L'article 2 est un garage étagé qui vient avec un lot de voitures en plastique. Il n'y a cependant aucune mention du fabricant qui pourrait, ou pas, être Reliable mais je n'en suis pas certain. À l'article 3 on retrouve un véhicule Corgi avec une remorque dans laquelle se trouve un avion. À l'article 5 on peut voir un ensemble camion de transport qui inclut 5 voitures. À noter qu'il ne s'agit pas ici de Matchbox mais bien de Corgi Juniors.


À l'article 5, en haut complètement, un ensemble de construction Corgi Juniors qui comprend le bâtiment ainsi qu'un lot de huit véhicules, des personnages et les petits cônes. Malheureusement à cette époque la finition des véhicules Corgi Juniors commençait à traîner de la patte avec une utilisation plus prononcée de plastique. L'article 6, un set de six véhicules de construction routière de grande qualité fabriqué par Dinky, une compagnie qui ne lésinait pas là-dessus. À l'article 7 ce sont des véhicules de ferme Tonka. À l'article 8, tout en bas à droite, en revient avec Matchbox qui nous offre ici une belle valise en vinyle qui comprend un ensemble de treize voitures. L'article 9 est un tracteur et ses accessoires fabriqué par ERTL, une compagnie américaine qui allait, un peu plus tard dans la décennie, se lancer dans le marché des modèles réduits à coller. Et à l'article 10 on peut voir un accessoire qui peut être utilisé avec à peu près n'importe quelle sorte ou marque de véhicules puisqu'il s'agit d'un feu de circulation actionné par piles. 

  
L'article 1, bien en évidence en haut de la page, nous montre un camion de transport avec roues de caoutchouc et moteur à friction qui inclut aussi six voitures en plastique. Encore une fois, aucune mention du fabricant mais on peut avancer qu'il s'agit fort probablement d'un jouet fabriqué en Chine, pays qui avait quelque peu repris, au tournant des années 70, le marché des véhicules en métal pressé que le Japon avait délaissé. Il n'est non plus impossible que ce jouet ait été fabriqué à Hong Kong où l'on fabriquait quantité de jouets durant les années 70. Votre enfant est intéressé par le camion-benne Tonka à l'article 2? C'est une exclusivité Eaton, tout comme le camion et le bulldozer à l'article 3. À l'article 4 c'est de nouveau ERTL qui présente ici une bonne vieille «pépine» toute en métal. On termine la page avec l'article 5, au milieu à droite, avec un bulldozer Tonka, modèle qui a été très populaire. 

  
L'article non-numéroté en haut à gauche est un ensemble... non Gaston, ne regarde pas le photographe. Ah là là. Comme je disais, l'article 1 est un ensemble de six camions de construction en métal d'allure un peu futuriste et fabriqué par on-ne-sait-pas-qui. Durable? Pas durable? Mais bon, à ce prix, pour six véhicules ce n'est pas si mal. À l'article 6, possiblement fabriqué par la même compagnie, on a un camion-benne ainsi qu'une trémie à sable et des panneaux routiers. Les articles 7 et 8 sont intéressants parce que je m'en souviens bien. Ce sont des véhicules appelés Mighty Mo, fabriqués en plastique très solide et munis de moteurs à friction. en plus de ces deux-là il y avait aussi une Jeep de l'armée. En le poussant on sentait la résistance qu'opposait le moteur et puis en les lâchant le véhicule continuait tout seul. Voici d'ailleurs une publicité de 1978, soit quatre ans après la publication de ce catalogue mais comme vous pourrez le voir ce sont les mêmes véhicules et le même concept. 


À l'article 9 se trouve un ensemble de trois voitures à friction en métal, police, incendie et ambulance pour une somme très modique. Les articles 10 et 11 sont, encore une fois, des camions en métal pressé fabriqués soit en Chine ou à Hong Kong. 


Ici à l'article 1 on peut voir le jeu de lancement de motocycliste casse cou Gyro Zoom SSP de Kenner, la compagnie à qui l'on doit aussi le fameux "Smash Up Derby" (voir la chronique précédente à ce sujet). À l'article 2 se trouve une fidèle reproduction du Winnebago qui fonctionne à piles et dont le dessus est amovible. Ce véhicule récréatif légendaire a donné son nom à tous les véhicules de ce genre tout comme Kleenex l'a fait avec mouchoirs, Frigidaire avec les réfrigérateurs et Kodak avec les appareils photo. Au numéro 3 se trouve un charmant petit chemin de fer miniature avec rails en plastique faciles à assembler ainsi qu'une locomotive fonctionnant à piles. Pour $7.99 c'est vachemement moins dispendieux que les autres ensembles de trains que l'on va voir plus bas. L'article 4 est un chien dont le mouvement et les jappements sont contrôlés par la laisse alors qu'à l'article il s'agit d'un robot fonctionnant à piles. Ces robots étaient très populaires durant les années 50 et 60 alors qu'ils étaient majoritairement fabriqués au Japon, tout en métal et avec plein de lumières clignotantes. Durant les années 70, tout en plastique, donc fragiles, et avec peu ou pas de fonctions, ils ont pas mal perdu de leur popularité. Un autre jouet aussi fabriqué en métal au Japon étaient les avions de ligne comme celui de l'article 6. Ici nous avons un Boeing 747 avec petit moteur à friction, dessus transparent et hôtesses qui se déplacent avec le mouvement de l'avion. L'avion porte le logo de Pan Am, une compagnie aérienne qui a fait faillite en 1991. Semblable à l'article 1 et aussi fabriqué par Kenner, on retrouve la rampe de lancement TTP. Le véhicule était propulsé par l'air de la pompe que l'on activait. 


Voici une page entièrement consacrée aux figurines de la série Big Jim. C'était une série fabriquée par Mattel afin de faire compétition avec Hasbro et ses figurines G.I. Joe. Tout comme ces dernières, les figurines Big Jim comprenaient des personnages différents, des vêtements de sport et d'exploration ainsi que des véhicules. Certains, comme les articles 12 et 20 se trouvaient aussi disponibles pour Barbie (également de Mattel) et seuls les couleurs et motifs changeaient. Le série Big Jim a débuté en 1972 pour se terminer en 1986 alors que l'intérêt des garçons pour ce genre de figurines avait largement diminué et remplacé par d'autres jouets comme les Transformers ainsi que G.I. Joe, une série relancée par Hasbro dans le format des figurines Star Wars. Aujourd'hui les figurines et accessoires de la série Big Jim, surtout dans leur état neuf, peuvent aller chercher de très bons prix, souvent plusieurs centaines de dollars. Cette page, ainsi que les trois suivantes, sont en noir et blanc, question économique car faire imprimer certaines pages en noir et blanc coûte moins cher. 


À l'article 1, cette base militaire complète avec bâtiments, véhicules, soldats et tout plein d'autres accessoires, était un type de jouet encore assez populaire à l'époque. Plusieurs compagnies fabriquaient de ces soldats comme Marx et MPC entre autres, mais ici ce n'est pas identifié. Au numéro 2 c'est un tracteur à remontoir qui fonctionne... en reculant. Le numéro 3 est un petit peu plus intéressant; un char de combat motorisé et dont les fonctions sont contrôlées via une commande à fil. Au numéro 4 se trouve un Jeep générique ainsi qu'une remorque. Ce n'est pas fabriqué par Mattel mais de par la figurine Big Jim qui est au volant on peut assumer que c'était fait pour cette série. Certaines compagnies fabriquaient des vêtements, véhicules et accessoires pour les Big Jim et G.I. Joe sans le préciser explicitement. Plutôt, on mentionnait qu'ils étaient fait pour les personnages mesurant tant ou tant de pouces. C'était assez facile à deviner et c'était aussi moins dispendieux. Et au numéro 5 nous avons un gros château médiéval avec un pont-levis fonctionnel ainsi que des chevaliers. Fondée en 1938, la compagnie Timpo, en 1974, n'en avait plus que pour quatre ans avant qu'elle ne ferme ses portes. 


On parlait des figurines G.I. Joe alors les voici, comme Big Jim, toutes sur la mêmes page. D'abord militaires, ces figurines ont été «ré-inventées» pour devenir une bande d'explorateurs. Si de nouveaux accessoires et véhicules étaient nouveaux d'autres n'étaient que d'anciens véhicules des années 60 fabriquées avec les mêmes moules mais avec des couleurs et motifs différents. Dès sa sortie et jusqu'à la fin de la série, toutes les figurines, véhicules, linge et accessoires ont été fabriqués à Hong Kong. Aujourd'hui cette série est très populaire auprès des collectionneurs et les prix de certains items pourraient en surprendre plus d'un. Si l'on compare avec la page des figurines G.I. Joe du catalogue Simpsons (dernière page de l'article), on notera que la présentation du catalogue Simpsons a le mérite d'être plus claire et avec de meilleures photos. 


Tout comme dans le catalogue Simpsons (huitième page de cet article) on retrouve de nouveau le camion Evel Knievel et ses accessoires. Ici, pas de différence de prix avec Simpsons. Par contre, pour Evel et sa moto (article 2), Eaton le vend un dollar moins cher. Les numéros trois à cinq sont des voitures supplémentaires pour l'ensemble Smash Up Derby (article 7), également abordé dans l'article précédent. Ici, Eaton le vend un dollar plus cher que Simpsons. L'article 8 est également un classique puisqu'il s'agit du fameux Lite-Brite. L'article 9 est un but pour pratiquer les tirs des précision avec quatre ouvertures rectangulaires placées à chaque coin. Le gardien dans le milieu, avec son chandail du Canadien pourrait être Ken Dryden ou Michel Larocque. Le dernier article de cette page est un bâton-pogo, comme on le appelait dans le temps par chez-nous. Fallait être assez habile et avoir un certain sens de l'équilibre. 


Ah les magnifiques trains électriques Tyco. C'était encore un hobby très populaire dans les années 70. L'article 11 est une locomotive F9 du Santa Fe (aujourd'hui BNSFportant les motifs de couleurs «Bluebonnet» avec quatre wagons. À $19.99 c'est le train le moins cher sur cette page. À l'article 12 on peut voir une locomotive à vapeur que je reconnais comme étant un «switcher» 0-4-0, toujours du Santa Fe. Ces locomotives, sans roues de guidage avant ni porteuses arrière, étaient faites pour interchanger les wagons dans les gares de triage. L'ensemble vient ici avec sept wagons et une piste relativement large. Et finalement une locomotive F9 avec une unité motrice B (la présence d'une unité B m'indique qu'il s'agit d'un F9 puisque les locomotives FP7/9 et FL9 n'avaient pas d'unité B). La locomotive, Santa Fe encore, arbore le logo de Santa Fe  mais avec les couleurs «warbonnet». À $59.99 par contre c'est toute une dépense, laquelle représente en dollars ajustés d'aujourd'hui à presque $285. Yowzer! Comme tous ces trains électriques sont à l'échelle HO, on peut changer la forme des pistes, les rallonger et y rajouter des accessoires comme on peut voir avec les articles de 14 à 18. Cette dernière est intéressante puisqu'elle dispose d'un éclairage intérieur. 


Bon, sur cette page, pas de numéros sauf un, tout petit. D'abord en haut à gauche un piste AFX Xlecerators d'Aurora. Particularité de cette piste: pas de rails. Les voitures sont donc lancées librement sur la piste et le grand danger se situe à l'intersection où les collisions sont fort probables. En haut à droite une piste Cox, compagnie connue pour ses avions. Avec cette piste on peut faire changer les autos de voie. En-bas à droite on aperçoit une piste Strombecker, une compagnie qui a initialement été fondée en 1961 sous le nom de Strombeck-Becker et dont le nom a été raccourci en Strombecker un peu plus tard. Cette compagnie a subséquemment été achetée par Tootsie Toys. C'est ici qu'apparaît le seul numéro de la page soit deux voitures de rechange pour cette piste. Puis, finalement en bas à gauche, on retrouve une autre piste AFX d'Aurora et on ne peut que sourire à l'idée qu'à eue un graphiste de rajouter des onomatopées de bruits de moteurs avec un crayon-feutre. 


Pas de numéros ici non plus mais cette page, en plus consacrée une fois de plus aux pistes de courses, l'est doublement car on n'y présente que des pistes Tyco, une compagnie qui donnait aussi dans les trains électriques. La piste en haut, exclusivité Eaton, assez impressionnante de pas sa longueur comporte un ingénieux boîtier de vitesse manuelle. En-bas à gauche on retrouve une piste plus modeste, tant en longueur que dans son prix. en fait il s'agit de la piste la moins dispendieuse de ces deux dernières pages. Le troisième article, en bas à droite est une piste à deux niveaux avec des rails qui se rapprochent l'une de l'autre, ce qui peut contribuer à faire débarquer l'une des deux. Boum! Crac! dans le décor, chose qui arrivait assez souvent peu importe la piste. Ce qui est étonnant ici c'est de voir deux pages consacrées à ces pistes alors qu'il s'agissait d'un type de jeu en perte de popularité constante depuis la fin des années 60. 


Ici avec l'article 1 on baigne dans les vieux stéréotypes classiques, alimentés par quantité de films et séries de télévision western; les bons cow-bows contre les méchants «indiens». N'empêche qu'en enlevant les personnages on se retrouve tout de même avec un petit village western qui ne manque pas de charme. au numéro 2 un jeu supplémentaire de figurines pour l'article 1. Pour les numéros de 3 à 7 on peut voir les figurines de la fameuse série The Lone Ranger fabriquées par Gabriel. Les figurines de Lone ranger et Tonto venaient avec des chevaux complètement articulés. Tout de même étonnant de voir ces figurines basées sur une série de télévision qui a été diffusée de 1949 à 1957. Au numéro 8 c'est un ensemble de mini-figurines de cow-boys et d'indiens mais en métal, comme l'étaient les soldats avant qu'ils ne deviennent majoritairement fabriqués en plastique. Les articles 9, 11 et 12 sont des accessoires pour les figurines Lone Ranger. Au numéro 10 c'est le fort western Laramie fabriqué par la compagnie Big Plastic. Le concept du fort modulaire avec ses tours, portes qui ouvrent et personnages en plastique colorés se rapproche beaucoup de ce que Marx faisait depuis bien des années. Les numéros 13 et 14 nous offrent quelque chose d'un peu plus champêtre et aussi d'un peu moins violent; des ensembles de ferme avec véhicules, clôtures ainsi que de nombreux animaux. 


Voici une page juste pour les pistolets et carabines Daisy, une compagnie qui se spécialisait dans la chose. Les carabines pour la plupart produisaient un «bang!» ainsi qu'un léger jet de fumée lorsque l'on tirait avec. Il n'y avait aucun danger car aucun projectile ne sortait et la boucane, pas beaucoup au demeurant) était plus théâtrale qu'autre chose. Notez l'absence de bouts rouges, quelque chose d'obligatoire aujourd'hui afin de permettre de discerner les pictolets-jouets des vrais. Tous ces kits de qualité, introduits dans les années 50, étaient bien amusants et encore populaires en 1974 mais ça tirait tranquillement à sa fin, surtout avec Star Wars qui arriverait trois ans plus tard et qui allait tout changer. 


L'article 1 est un avion PT-19 de la compagnie Cox. Il s'agit d'un avion d'entraînement fabriqué par Fairchild à partir de 1939 pour l'entraînement des pilotes. Essentiel pour la formation durant la Seconde guerre, il a été utilisé par les États Unis (USAAF), le Canada (RCAF) et l'Angleterre (RAF). L'article 2 est le légendaire Sopwith Camel aussi de Cox, lequel a été introduit durant la Première guerre en 1917. Fabriqué par Sopwith Aviation Company, le Sopwith Camel était un avion pas commode quant aux contrôles mais qui offrait une très bonne maniabilité entre les mains d'un pilote d'expérience. Ces deux avions sont dotés de moteurs à essence et de câbles que l'on utilise pour faire tourner l'avion autour de soi tout en le contrôlant comme on peut le voir dans le petit dessin. Aussi de Cox, l'article 3 est une voiture Pinto équipée elle aussi d'un moteur à essence, d'un câble et d'un parachute pour le freinage. Les articles 4 et 5 nous proposent des modèles à coller, un camion et (encore) le fameux Winnebago. Pour ce genre de jouet par contre Eaton n'était pas le meilleur choix. Les petits commerces de hobby de quartier, comme on en retrouvait encore souvent à l'époque, avaient des choix beaucoup plus vastes en plus d'offrir tout le nécessaire pour la finition, conseils de pro inclus. L'article 6 est un beau tracteur IH (International Haverster, modèle 1086) avec remorque. Même si il n'y en a pas mention il est par fabriqué par ERTL, une compagnie qui se spécialisait là-dedans. À l'article 7 on nous propose d'assembler son propre avion Hercule, lequel vient avec un certain nombre de fonctionnalités. Toutefois, on ne dit rien quant aux dimensions. Parfois, c'est mieux de voir en magasin. Au numéro 8 c'est le fameux voilier dans une bouteille. Le truc ici est assez simple; règle générale les mâts sont souples et on peut insérer sans peine le bateau à l'intérieur. Il faut juste une bonne dose d'habileté pour bien positioner le navire sur sa base à l'intérieur de la bouteille. Le dernier article, le numéro 9, est un voilier en bois léger dont les pièces sont pré-découpées. Il suffit d'un peu de colle à bois et votre voilier «authentique» est prêt à épater la visite. 


Ici, comme on peut le constater, on retrouve les définitions des articles de la page précédente. En haut de la page, bien en vedette, on retrouve un autre avion, le Pieper Seneca PA-34, un petit avion de ligne privé. Le prototype a volé pour la première fois en 1967 pour être introduit sur le marché en 1971 et il l'est encore aujourd'hui. Le jouet, U-Fly-It fabriqué par la compagnie Schaper, comprenait deux tableaux de bord, un manuel d'instruction, un journal de bord et une tour (que l'on devait fixer à une table ou chaise) sur laquelle on attachait une corde joignait le tableau de bord. Avec les commandes on pouvait faire décoller et atterrir l'avion. Voici un peu de quoi ça avait l'air (le jouet ne m'appartient pas):




Continuons. Au numéro 10 c'est de nouveau l'avion Snoopy tel qu'on l'avait vu dans le catalogue Simpsons (dernière page de la chronique). Au numéro 11 c'est le moteur transparent Wankel. On y insère des piles et on peut voir le mouvement des pièces. Très instructif pour tout enfant qui s'intéresse à la mécanique. Le numéro 12 est l'hélicoptère Vertibird et le numéro 13 est la radio AM Eldon à construire. Le numéro 14 quant à lui est un ensemble pour fabriquer des verres à partir de bouteilles de vin. On a vu ces trois articles précédemment dans le catalogue SImpsons. Ce dernier avait le mérite de publier un catalogue où les photos et descriptions étaient mieux agencés. Toutefois, c'est le catalogue Distribution aux consommateurs qui présentait les catalogues de meilleure qualité quant à la présentation et disposition graphique. J'aurai l'occasion d'y revenir plus tard. 



Le saviez-vous? si le modélisme ferroviaire a perdu la cote chez les jeunes depuis longtemps, ce n'est pas le cas des adultes. globalement, cette industrie génère des ventes totalisant quelques 2 milliards de dollars annuellement. 

2 commentaires:

  1. Les putain de moteur cox , ca partait jamais et j'avais peur que ca me saute d'en face , pour le bruit c'était asser ''straight pipe'' merci .... terrifiant

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    1. J'avais un ami qui en était passionné. Et pas seulement les Cox. Il aimait par dessus tout les démonter, les nettoyer et les remettre en état de marche, tout en faisant plein d'expériences.

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