Voilà,
vous voici en train de lire le premier article de la toute nouvelle
mouture de Studio Pluche. Si, parce derrière ce blogue, y’a une
petite histoire. Commençons par le mot lui-même : blogue.
Il
s’agit du nom «francisé», non-officiel faut-il le
souligner, du mot anglais «blog» qui lui provient de la fusion des
mots «web» et «log». Donc, journal web. Le terme "weblog" a été utilisé
pour la première fois en 1997 par Jorn Barger et la forme
raccourcie, soit «blog», est due à Peter Merholz et qui a fait son
apparition en 1999.
Mais
bien avant cela, vers 1994-95, il y avait aux États-Unis, des gens
qui écrivaient l’équivalent d’un journal personnel sur
internet. On les appelait «diarists», tout simplement. Le terme se basait sur le mot "diary", soit un journal intime. C'est une fille des États Unis qui avait commencé ce bal en écrivant son journal en ligne, où tous et chacun pouvait lire l'histoire de son quotidien telle qu'elle l'écrivait. Ici au
Québec il y a eu, à peu près vers cette période, la variante
française, soit "diariste", un mot que je trouve laid sans bon sens et
qui me rappelle une certaine fonction gastrique peu plaisante. Le mot a toutefois fini par être intégré au dictionnaire.
Vers la fin de 1999 l'aventure de l'autopublication m'a tentée, et c'est sans expérience aucune que j'ai fait le saut. À cette époque préhistorique de l'internet, Google était une jeune compagnie d'à peine un an qui opérait encore à partir d'un garage. Facebook et YouTube n'existaient même pas..Publier une page web nécessitait un espace d'hébergement et heureusement la plupart des fournisseurs internet du temps en offraient gratuitement avec leurs abonnements. leur taille orbitait autour de 5 Mb. Aussi, pour créer sa page web, connaître les bases du language HTML n'était pas un luxe. En fait, c'était largement prérérable, à moins de connaître quelqu'un qui s'y connaisse et prêt à venir en aide.
J'ai osé des textes d'humour basé sur mon quotidien, partagé quelques dessins. J’ai signé et persisté pendant un certain temps, quelque chose comme un an et demi, après quoi j’ai graduellement cessé car je cherchais une nouvelle formule, plus personnalisée. Je me suis néanmoins amusé à créer différents types de pages web sur mon ordinateur pour le simple plaisir de la chose mais sans rien publier nulle part.
J'ai osé des textes d'humour basé sur mon quotidien, partagé quelques dessins. J’ai signé et persisté pendant un certain temps, quelque chose comme un an et demi, après quoi j’ai graduellement cessé car je cherchais une nouvelle formule, plus personnalisée. Je me suis néanmoins amusé à créer différents types de pages web sur mon ordinateur pour le simple plaisir de la chose mais sans rien publier nulle part.
On
fait maintenant une avance rapide de quelques années.
En
2006 il y a déjà un moment que je me suis remis à la photographie
et ce faisant j’ai commencé à arpenter la ville afin de
documenter les vestiges architecturaux qui nous restent. J’en avais
aussi profité pour ressortir ma petite table à dessin pour
gribouiller toutes sortes de bidules amusants. J’avais là, j’en
étais convaincu, du matériel intéressant pour recommencer un
blogue. Et puis les blogues étaient alors assez populaires. Assez
pour que les gens qui en avaient un se rassemblaient dans un sorte de
pow-wow . Ici, à Montréal, ces rassemblements en sont venus à être appelés "Yulblog" (Yul étant l’appellation codée de l’AITA
pour désigner l’aéroport Pierre-Eliott-Trudeau de Montréal). Pour
peu qu’on aurait pu appeler ça Petblog, mais je m'égare.
En
2006, donc, les outils pour publier des blogues étaient beaucoup plus
perfectionnés et nul besoin de connaître le HTML. Les deux plateformes les plus populaires étaient
alors Blogger (acquis par Google en 2003) ainsi que Wordpress, mis en
ligne pour la première fois la même année. C’est avec ce dernier
que j’ai repris l’écriture, publiant sur une base semi-régulière
des articles portant sur la photo, l’histoire de Montréal, les
découvertes faites durant mes promenades ainsi que mes dessins, tout en affichant fièrement la mascotte du blogue.
C’est donc en ce mois janvier 2010 que j’ai décidé de déménager mes pénates ici, sur
la plateforme Blogger, laquelle répond mieux à mes besoins. Dans le prochain article, je partagerai avec vous quelle est la direction que je compte donner à ce blogue ainsi que des sujets dont je vais traiter.
Bienvenue
chez-nous. Bienvenue chez-vous!
Bonne
lecture!!
Pluche
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