mercredi 29 août 2012

Martin Denny - Quiet Village

Il y a de cela un certain temps j'ai écrit un article concernant la popularité de l'exotisme tiki des années 50. Lorsque je farfouille dans les magasins de disques usagés c'est toujours agréable de tomber sur un disque qui se rattache à cette époque. En l’occurrence, celui-ci qui date de 1959:


Martin Denny est un type qui a carrément défini le genre exotique en musique instrumentale, surtout avec les sons d'oiseaux qui surviennent de temps en temps dans ses morceaux. Ce qui n'était pas un hasard. Denny raconte qu'un soir il jouait avec son orchestre au lounge de hôtel  Hawaiian Village, lequel était carrément à ciel ouvert au milieu de palmiers. Au milieu se trouvait une mare artificielle avec de vrais ouaouarons dedans. Un soir comme ça, alors que l’orchestre s’executait, les ouaouarons ont décidé d’y aller de leur propre accompagnement, s’arrêtant soudainement lorsque la musique cessait. Les gars ont trouvé ça marrant et ont commencé à faire des cris d'oiseaux tout en jouant. Le lendemain soir un type qui séjournait à l'hôtel est venu voir Denny pour lui demander de rejouer la chanson avec les oiseaux et les ouaouarons. Il croyait que ça faisait partie des arrangements alors c'est resté.

Quant à la pochette je la trouve magnifique, pas quétaine pour cinq sous. Au premier coup d'œil je me suis dit, tiens, v’la Gina Lollobrigida. Faut avouer que la ressemblance est assez frappante, surtout si on la compare à la page couverture de ce magazine!


Maiiiiiiis ce n'est pas Lola. En réalité il s'agit d'une actrice et modèle du nom de Sandy Warner qui est apparue sur pas moins d'une douzaine de pochettes de disques de Martin Denny. Incidemment Sandy changeait son look afin de l'adapter au thème du disque en question. Mais faut avouer que la ressemblance avec Gina est assez bonne. En bout de ligne, avoir pu ramasser ce disque «vintage» en parfaite condition (pas même une grafigne) pour quelques dollars a fait ma journée.




Le saviez-vous? Au moment d’écrire ces lignes Martin Denny fêtait ses 91 ans, fier d’une carrière durant laquelle il a lancé 38 albums et 28 albums de compilations.

mardi 28 août 2012

Monsieur s'en va à la pêche

Un brin d'amusement avec un personnage crayonné comme ça simplement pour le plaisir de la chose. C'est un p'tit monsieur dont l'inspiration me vient un peu de ces pubs de bière des années 50 où l'alcool côtoyait toujours la chasse et la pêche. Je lui ai foutu un air un peu balourd et un tout petit peu con à la limite. Il est aussi possiblement un vieux garçon et si vous iriez pêcher avec lui il vous inonderait probablement d'histoires sur sa collection de timbres. Je risque de revenir sur ce personnage.



tholus II


Le marché Bonsecours dans le Vieux-Montréal. Bien que j'aime les ciels comme ceux-là quand je fais de la photo je dois avouer que je me suis quelque peu senti «gaulois» parce que je n'avais pas de parapluie ni rien pour protéger mon appareil en cas d'averse soudaine. Heureusement, par Bélénos, pas une seule goutte n'est tombée.

samedi 25 août 2012

Star Wars Identités

Comme bien d'autres j'ai mordu à l'hameçon et je suis aller visiter la fameuse exposition Star Wars Identities qui se tient au Centre des Sciences de Montréal au Vieux-Port. Je sais, vous allez me dire que j'ai donné de sérieux coups de pieds dans les valseuses de la franchise il n'y a pas si longtemps et c'est vrai; Lucas a fait de la véritable bouillie avec Star Wars sans compter son désir de marchandiser à outrance. Et ne parlons même pas des «prequels»...

Mais bon, faut que j'avoue ou peut-être devrais-je dire «préciser» que j'ai tout de même un attachement avec Star Wars, le premier film original, celui qui fut projeté sur les écrans en 77. Et pour le maniaque de science-fiction comme moi il y avait de quoi impressionner le gamin de dix ans, presque onze, que j'étais. The Empire Strikes Back, le meilleur de toute la série, a aussi fait son effet également, va sans dire. Pour Return of The Jedi j'étais mitigé; certains effets spéciaux frôlaient le série B des années 50, il y avait trop de Muppets et les Ewoks étaient une abomination pure et simple. En revanche la composition de John Williams, les jeux de caméra de Richard Marquand, surtout dans les combats spatiaux ainsi que le jeu de Ian McDiarmid sont venus quelque peu venus sauver la mise. Alors soyons donc clairs sur une chose: je ne déteste pas Star Wars au contraire, je déteste simplement comment Lucas a agi avec. Ceci dit, c'est donc avec un brin de nostalgie que je me suis rendu dans le Vieux-Montréal avec mon billet bien en main.

L'exposition Star Wars Identities c'est d'abord et surtout la chance d'admirer des costumes originaux de différents personnages que l'on a vu dans les différents films. L'espace pour cette exposition est le même qui a servi pour celle sur Indiana Jones en 2011 mais à la différence c'est qu'ici la prise de photos est permise, en autant que l'on utilise pas le flash. Une bonne amie qui est allé visiter avant moi, Marie-Josée, m'avait averti que les conditions pour les photos n'étaient pas très bonnes; c'était sombre et il y avait bon nombre de reflets dans les vitrines. Crinque le ISO, m'avait-elle dit. Elle ne rigolait pas. Je vous présente donc une sélection de photos prises dans l'exposition. Certaines sont de moi et d'autres sont de Marie-Josée qui a bien gentiment accepté que je puisse utiliser quelques unes de ces photos. Après les photos je vous parlerai de l'autre segment de l'esposition soit celle où l'on se créé une identité.

 Casque de Stormtrooper, ces fameux soldats qui ne sauraient pas atteindre un bantha dans un corridor même si leur vie en dépendrait. Ce n'est d'ailleurs pas surprenant puisque selon Luke dans «A New Hope» il affirme ne rien voir avec ça sur la tête.

 (Crédit photo: Marie-Josée)
Le costume de Stormtrooper au complet. Il est d'une simplicité désarmante dans sa conception. Le corps entier est recouvert d'une combinaison noire sur laquelle sont fixées les différentes pièces visiblement en PVC. Les cuissards, bien qu'on ne le voit pas dans les films, sont retenus par... des jaretelles.
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Cette tronche de maringouin géant c'est Ponda Baba, vous savez, celui qui n'aime pas Luke Skywalker dans la cantine et qui finit par se faire trancher le bras doit par Obi Wan Kenobi. Paraîtrait que c'est un des rares masques de bibittes de la cantine à avoir survécu.
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Vous vous souvenez de lui? C'est EV-9D9, le robot aux tendances légèrement sadiques qui accueille R2-D2 et C-3PO dans la palace de Jabba. C'est d'ailleurs au même moment que se déroule la séquence la plus ridicule du film: un droïde à l'envers qui se fait chauffer les pieds en guise de torture. 
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 (Crédit photo: Marie-Josée)
On aura reconnu ici 8D8, le droïde qui faisait office de bourreau dans Return of the Jedi durant la première partie du film qui se déroule dans le palace de Jabba. 
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(Crédit photo: Marie-Josée)
Voici le costume que portait Hayden Christensen dans son rôle d'Anakin et qu'on apu voir dans Attack of the Clones et Revenge of the Sith.
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(Crédit photo: Marie-Josée)

C-3PO (stupidement renommé Z-6PO dans la version française) est le droïde braillard, pleurnichard et trouillard par excellence. Son véritable boulot en est un protocolaire qui s'assure que les rencontres entre les différentes races de la galaxie se passent bien. Côté fabrication le costume semble être fait de fibre de verre. Chose certaine, Anthony Daniels ne devait pas souffrir de claustrophobie...
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(Crédit photo: Marie-Josée)

L'impayable R2-D2 et compagnon de C-3P0. Durant le tournage de Star Wars il y avait deux exemplaires; un avec télécommande et l'autre dans lequel Kenny Baker, un acteur nain, embarquait. Je ne sais pas lequel des deux est présent dans l'exposition. Chose certaine, il semble fait principalement de bois.
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(Crédit photo: Marie-Josée)

Gros plan d'un Snowspeeder, ce véhicule aérien que les Rebelles utilisent contre les AT-AT sur Hoth durant The Empire Strikes Back
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Le Star Destroyer est le navire impérial qui ouvre carrément Star Wars lorsqu'il passe sur l'écran dans toute sa longueur. Et sa longueur justement est de 1.6 kilomètre ou 5,200 pieds. Ce modèle, tout de même assez grand, est une merveille quand à la quantité de détails qu'on ne peut voir qu'en prenant le temps de le regarder de près. On remarque aussi que sa conception a nécéssité pas mal de kit-bashing, c'est-à-dire l'utilisation massive de pièces de différents modèles à coller qu'on a cannibalisé pour les intégrer au Star Destroyer.
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Le fameux 3B6-RA-7, un droïde de «collection» que l'on peut voir dans la soute aux cochonneries du gros machin-truc à chenille des Jawas dans Star Wars
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 Ah, Boba Fett, chasseur de primes extraordinaire que l'on avait découvert dans The Empire Strikes Back et que Lucas a fait crever dans une joke de rot dans Return of The Jedi lorsqu'il fut avalé tout rond par Sarlaac.
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 Han Solo dans le carbonite. La raison pour laquelle on avait tourné cette fameuse scène dans The Empire Strikes Back c'est que Harrison Ford n'avait pas signé pour reprendre le rôle de solo dans Return of The Jedi. S'il ne revenait pas on l'aurait tout simplement laissé dans le rayon des surgelés. 
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 Il ne s'agit pas ici de Jabba grandeur nature mais bien d'une version miniature. La version originale que l'on a vu dans Return of The Jedi, gigantesque marionnette de latex, n'aurait semble t-il pas survécu puisqu'on l'aurait carrément scrappée après le tournage du film. 
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 En fait je dois apporter une nuance: les yeux de Jabba sont les seuls éléments originaux à avoir survécu. Voici le gauche. Durant le tournage de Return of The Jedi il y avait un type dont la seule fonction était de faire bouger les yeux avec une télécommande à distance.
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 Voici le fameux Yoda, la fameuse marionnette qu'on a vu dans The Empire Strikes Back et Return of The Jedi mais qui, dans les prequels, a été remplaçé par une catin digitale.
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Voici le costume que portait Carrie Fisher durant la séquence se déroulant sur Hoth dans The Empire Strikes Back. Fait intéressant (ou pas) Fisher a admis s'être poudrée le nez avec autre chose que de la neige durant le tournage du film.
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 Le costume classique de pilote de chasseur X-Wing tel qu'en portait Mark Hamill dans Star Wars et Return of The Jedi. Le casque ressemble beaucoup à ceux de la U.S. Air Force et le panneau de contrôle sur la poitrine n'est rien d'autre que du bricolage rudimentaire en bois. 
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(Crédit photo: Marie-Josée)

Chewbacca, le seul personnage de Star Wars qui est tout le temps à poil. Sa taille, si l'on se fie à celle de l'acteur qui l'a joué, Peter Mayhew, serait de 7'3". Le costume fut fabriqué avec du mohair et du poil de yak. La famille de Chewbacca (stupidement renommé Chiktaba dans la version française) comprend aussi Mallatobuck, Attichitcuk et Lumpawarrump.
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(Crédit photo: Marie-Josée)

Fier représentant des Jawas, cette sorte de race de ramasseux de cochonneries qui se promène dans les déserts de Tatooine à bord d'un sandcrawler, sorte de marché aux puces/cour à scrap ambulante. Personne ne sait réellement à quoi ils ressemblent réellement mais il semblerait qu'ils ne sentent pas bon. Du tout.
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 (Crédit photo: Marie-Josée)
Le fameux costume qu'a porté Carrie Fisher quand son personnage de princesse Leia devint l'esclave de Jabba the Hutt dans Return of the Jedi. Ce bikini était, semble t-il, sujet à de nombreuses «défaillances» (ho-hum) durant le tournage et Jeremy Bullocks, qui jouait Boba Fett a été celui qui en a eu plein la vue. Le costume était parfaitement inconfortable selon Fisher.
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(Crédit photo: Marie-Josée)


Darth Vader lui-même. Enfin, l'un des trois ou quatre costumes utilisés pour les trois premiers films. Le masque que l'on voit dans The Empire Strikes Back fut vendu à un collectionneur privé lors d'une enchère. Celui-ci ressemble à celui dans Star Wars.
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 Voici sans doute le masque de Darth Vader utilisé dans Return of The Jedi, le seul qui ait été fabriqué pour que l'on puisse en voir le fonctionnement. Le collier sert au renforcement du cou puisqu'il a subi des blessures importantes à ce niveau. Ne pouvant respirer seul, on peut avancer que les trois premières vertèbres cervicales (C-1, C-2 et C-3) ont été endommagées et possiblement remplaçées par des implants. On pourrait même parler de  C-4. Lorsque Vader soulève Palpatine dans Return of The Jedi ce dernier ne semble plus contrôler les éclairs qu'il lance et foudroie Vader. L'électronique et les implants, probablement grillés, ne peuvent plus remplir leur fonction et Vader s'écroule au sol, essentiellement quadraplégique. Il était intéressant de voir le masque en éclaté de cette façon quoique j'aurais apprécié que l'on puisse vraiment en faire le tour afin de meiux en voir l'intérieur. 
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Ok, maintenant voici la seconde portion de l'exposition: Identités. Essentiellement on donne à chaque visiteur un bracelet en caoutchouc muni d'un bidule électronique.   Au cours de la visite il se trouve des stations numérotées qui vous posent des questions simples; quelle est votre race, votre relation avec la Force, sur quelle planète êtes-vous né, votre enfance et autres. Les choix sont peu nombreux et relativement simples et à chaque fois que vous en faites vous passez votre bracelet sur là où on l'indique afin que celui-ci conserve l'information. 

On se sert aussi de séquences des différents films pour expliquer ce qui nous définit et, à la toute fin de l'exposition on vous demande si vous acceptez l'offre de l'empereur Palpatine ou non. Vous apposez de nouveau votre bracelet sur un petit socle pour ensuite entrer votre adresse de courriel  afin de recevoir votre «personnage». 

Faut pas s'attendre à quelque chose de très élaboré, il ne s'agit que de quelques paragraphes qui reprennent essentiellement en forme abrégée les choix que vous avez faits tout au long de l'exposition. Personnellement j'aurais apprécié quelque chose avec un peu plus de viande, surtout quand on considère toute la richesse de l'univers de Star Wars. 

Peut-être êtes-vous curieux de savoir ce que j'ai choisi? Évidemment si vous avez lu mon article sur l'aspect trompeur de la prétendue «morale» de Star Wars vous aurez deviné de quel côté j'ai penché. Quoi qu'il en soit la réponse se trouve dans ce petit vidéo amusant où je me suis mis en vedette.

vendredi 24 août 2012

Le secret de Betty et Véronica


Dans mon enfance, bien que je préférais largement Spider-Man, Hulk, Iron Man et tous ceux-là j'avoue que je me laissais prendre de temps à autres par les aventures d’Archie. De temps en temps ma mère m'en achetait quelques-uns, souvent en format «recueil». Elle revenait parfois de faire quelques courses puis, lorsque j’apparaissais comme par magie dans la cuisine, elle me tendait quelques numéros. Tiens, disait-elle, je t’en ai acheté quelques-uns et moi je filais dans ma chambre pour les lire.

C’était d'ailleurs une de mes lectures favorites lorsque j'étais cloué au lit par la grippe. Bien souvent les histoires un peu trop simplistes, résolument naïves et sans trop de continuité. Ça puait le sexe aussi sans toutefois qu'il ne se passe quoi que ce soit, même en sous-entendu. Mais la série avait son charme qui lui était propre même si je trouvais un peu zinzin que DeCarlo n'utilisait qu'un seul et même moule pour dessiner toutes les filles qui avaient toutes le même visage et le même corps. 


Malgré l'allure plutôt «danseuse érotique» des filles et des hormones dans le tapis des gars, les histoires demeuraient parfaitement platoniques même avec un étalage de chair comme dans la couverture plus haut. Et puis à certain moment donné y'en a tout un tas qui se sont tannés de voir qu'il ne se passait jamais rien et qui ont décidé comme ça de dessiner eux-mêmes des bédés underground olé-olé mettant en vedette Betty et Véronica. C'était parfois même carrément porno. Les dessins étaient généralement mal torchés, souvent calqués, mais il arrivait que certains soient assez bien fignolés. Dan DeCarlo s'est lui-même laissé prendre au jeu en fignolant ceci:


Ce dessin a été crayonné avec amour par DeCarlo lui-même. Sa signature apparaît près du pied gauche de Betty: DSD, pour Dan Salvator DeCarlo. En bas complètement, écrit à la mine, il ajoute: Mike, please no copies to anyone . Hé hé. C'est un gag à l'interne, évidemment, nullement destiné à quelconque forme de publication, même pas en photocopie comme le demande DeCarlo, mais ça montre quand même le type était habité par la curiosité de voir ses propres personnages s'envoyer en l'air. Faut-il s’étonner? Possiblement pas puisque DeCarlo était issu du monde des pin-ups, ces personnages féminins aux formes généreuses généralement affichées sur des murs de stations-service, parfois photographiées mais aussi peintes ou dessinées comme le faisait si bien Elvgren. Quoiqu'il en soit le dessin nous montre que non seulement Betty est une vraie blonde (les rideaux qui matchent le tapis) mais aussi que DeCarlo a fort probablement crayonné ça dans les années 70. Pour des raisons évidentes. 


Le saviez-vous? Durant la Seconde guerre DeCarlo, stationné en Angleterre, peignait de jolies filles sur les carlingues d’avion, comme c’était la vogue. C’est après la bataille des Ardennes qu’il a rencontré sa future épouse, une française du nom de Josie Dumont dont il utilisera le prénom pour le personnage principal de Josie & the Pussycats.

mercredi 22 août 2012

Cosmos: 1999 en vinyle



Autre trouvaille dans un magasin de disques usagés sur St-Denis. C'est probablement la dernière place où je m'attendais à retrouver le disque dont il est question aujourd'hui (quand je l'ai aperçu d'ailleurs ma casquette a flippé dans les airs comme dans les cartoons). Et la même journée j'ai déniché un numéro de MAD de 1972 avec un encart de Wally Woods à l'intérieur pour $1. Y'a des journées comme ça.

Ce disque de Cosmos: 1999 (en anglais) ne contient pas de trame sonore (celui-là je l'ai déjà) mais bien trois histoires qui sont racontées par des acteurs qui font de leur mieux pour imiter ceux de la série TV. On y a rajouté quelques effets sonores et des bouts de musique pour boucler le tout. Ce n'est pas que c'est forcément mauvais mais  ce n'est pas comme écouter une émission. Faut dire que ce type de disque remonte à l'époque où les appareils à vidéocassettes n'avaient pas éxactement fait leur apparition dans notre quotidien, merveilleuse époque où, pour écouter une émission, fallait être devant la télé (mais moi j'enregistrais Cosmos:1999 sur des cassettes audio, hé hé). 

Tout compte fait j'ai acheté ce disque (pas pu résister, bien entendu) pour quelques dollars et il est en parfait état. La personne qui l'a eu avant moi en a définitivement pris bien soin.

Petites esquisses


J'aime bien me dessiner et en voici un autre exemple. Ici c'est plutôt des esquisses qui prédatent la petite bande publiée plus tôt et où j'expérimente plusieurs choses; d'abord les souliers où j'ai remplaçé les petites godasses noires pour des baskets plus gros. J'ai préféré les petits souliers noirs. Pantalons noirs ou jeans? J'ai gardé le jeans parce qu'il permet de mieux saisir les nuances du mouvement. Les expressions sont pif-poil par contre.

mardi 21 août 2012

nudus XV


C'était un lundi d'automne un peu maussade, il y a quelques années. Session de nu improvisée où, au lieu d'utiliser mon traditionnel rideau noir et ma lampe j'ai demandé à Marie de tout siomplement embarquer dans ma baignoire. J'ai éteint la lumière pour n'utiliser que celle provenant d'un ciel maussade qui entrait de par la fenêtre.

lundi 20 août 2012

Faux livre à colorier


Je me suis encore bien amusé ici en créant un faux livre à colorier mettant en vedette un personnage que j'ai inventé il y a de celà quelques années mais dont je n'ai jamais publié grand chose.Captain Kaputt n'est définitivement pas celui faudrait confier une mission d'importance.

Le dessin, bien qu'encré (Pigma Micron 02 et 03), n'est pas la version finale où je dois rajouter au moins une patte à la fusée, une échelle pour mener à l'intérieur et quelques menus détails sur l'habit de Kaputt.


dimanche 19 août 2012

Pour m'amuser...



Ce dessin remonte à un p'tit bout, 2006 ou 2007 peut-être. Ici je me suis simplement amusé avec un style tirant un peu sur ce que faisait Hanna-Barbera dans les années 60. C'est un style qui tire sur la simplicité et que je trouve très agréable à faire. Le crayonné est à la mine 2B.

samedi 18 août 2012

Pochettes de disques

A chaque fois que je vais au marché aux puces où que je m'arrête dans une vente de garage je ne manque jamais de z'yeuter les disques 33 tours. Ça me rappelle la bonne vieille époque où je passais des après-midis complets chez Sam the Record Man sur Ste-Catherine à fouiner pour tout et rien. 

Lorsque j'étais étudiant en graphisme, jadis, naguèreuu, je considérais important d'être comme une éponge et d'absorber du contenu visuel provenant du plus grand nombre de sources possible; les publicités dans les «comics», les dépliants, les magazines de tous genres et aussi, les pochettes de disques. À mon sens il s'agissait là de vraies mines d'or en ce qui concerne l'inspiration. Mon prof trouvait ça con, probablement parce qu'il n'achetait que des disques de rigodons chez K-Mart mais moi je savais que ce n'était pas une perte de temps. S'il est vrai que certaines pochettes des années 50 et 60 sont parfois absurdes, tantôt ridicules ou encore bêtes à pleurer il n'en demeure pas moins que dans certains il se trouve des choses absolument géniales dans leur design. Quelques exemples d'un art disparu.