Des gars dans la jeune vingtaine partent de Montréal pour s'en aller se baigner quelque part à Back River. Ca c'est le nom qu'on donnait dans le temps à la Rivière-des-prairies. Quand ils y arrivent ils se jettent à l'eau avec toute l'excitation qu'on peut deviner.
Dans le groupe de baigneurs il y a Georges Dionne, vingt et un ans. Il s'éloigne un peu des autres et puis tout à coup il disparaît sous l'eau. Il réapparaît et crie à l'aide. Ses amis nagent vers lui mais Georges a sombré de nouveau et ne parviennent plus à le trouver. Janvier Parent a plongé une vingtaine de fois, sans succès.
Trois hommes sillonnent le coin en chaloupe mais ne parviennent toujours pas à retrouver le corps de Georges. Il est au fond de l'eau, quelque part mais on ne sait pas où exactement. On ordonne donc de faire exploser des cartouches de dynamite pour faire remonter le corps (un moyen comme un autre dira t-on). À la troisième détonation le cadavre remonte et le coroner, après examen sommaire, autorise le transfert du corps... au domicile de ses parents.
Si l'on se fie à la tradition de l'époque, le corps de Georges fut probablement lavé et veillé à
la maison pour être enterré le lendemain.
L'article fait aussi mention d'une autre noyade, un matelot du nom de James Russell, 20 ans, qui se serait noyé alors qu'il se baignait près du navire sur lequel il servait. On ne mentionne pas à quel endroit cepandant mais comme il habitait Liverpool on peut assumer que le Lake Huron devait être un bateau fait pour les traversées océaniques qui devait donc se trouver à l'un des grands quais du Vieux-Port actuel.
Dans le groupe de baigneurs il y a Georges Dionne, vingt et un ans. Il s'éloigne un peu des autres et puis tout à coup il disparaît sous l'eau. Il réapparaît et crie à l'aide. Ses amis nagent vers lui mais Georges a sombré de nouveau et ne parviennent plus à le trouver. Janvier Parent a plongé une vingtaine de fois, sans succès.
Trois hommes sillonnent le coin en chaloupe mais ne parviennent toujours pas à retrouver le corps de Georges. Il est au fond de l'eau, quelque part mais on ne sait pas où exactement. On ordonne donc de faire exploser des cartouches de dynamite pour faire remonter le corps (un moyen comme un autre dira t-on). À la troisième détonation le cadavre remonte et le coroner, après examen sommaire, autorise le transfert du corps... au domicile de ses parents.
Si l'on se fie à la tradition de l'époque, le corps de Georges fut probablement lavé et veillé à
la maison pour être enterré le lendemain.
L'article fait aussi mention d'une autre noyade, un matelot du nom de James Russell, 20 ans, qui se serait noyé alors qu'il se baignait près du navire sur lequel il servait. On ne mentionne pas à quel endroit cepandant mais comme il habitait Liverpool on peut assumer que le Lake Huron devait être un bateau fait pour les traversées océaniques qui devait donc se trouver à l'un des grands quais du Vieux-Port actuel.
Ca se passait au mois d'août 1900.
Le SS Lake Huron était un vapeur en acier de 177 m, 4040 tonneaux de jauge brute, construit en 1881 au chantier London & Glasgow Co. Ltd. (lancement le 10 septembre 1881), appartenant à la compagnie Beaver-Line. Il faisait la ligne transatlantique Liverpool-Montréal.
RépondreEffacer70 passagers en 1re classe, 50 en seconde et 900 en troisième.
Son dernier voyage Montréal-Liverpool commence le 18 octobre 1900. Il est démoli à Gênes en mars 1901.
Il n'a pas servi longtemps ce bateau! Seulement 20 ans.
EffacerMerci beaucoup pour les informations supplémentaires!
Pluche