vendredi 3 janvier 2014

leo


On peut trouver ce fier félin au square Dorchester, le long de la rue Metcalfe, face à l’édifice de la Sun Life. C’est la compagnie d’assurance bien connue qui en a fait la commande en 1895 afin de souligner le jubilé de diamant de la reine Victoria. C’est au sculpteur George William Hill que revient la tâche d’exécuter le lion. C’est bien la première commande publique que Hill reçoit mais ne sera point la dernière puisqu’il signera d’autres monuments comme celui dédié à George-Étienne Cartier sur l’avenue du Parc. Le socle, quant à lui, est confié à l’architecte Robert Findlay.

Le lion, figure emblématique s’il en est une, est rapidement surnommé Lion de Belfort puisqu’il est largement inspiré du lion de Belfort sculpté par Frédéric-Auguste Bartholdi et qui se trouve devant le château du même nom. Bartholdi en avait fait aussi une copie, plus petite celle-là, et qui trône à la place Denfert-Rochereau à Paris. Il rejoint ainsi d’autres lions célèbres comme le lion de Lucerne, de Némée, celui de la porte d’Ishtar à Babylone, celui de Rembrandt ou encore le lion du Cap de Brehm, pour n’en nommer que quelques uns. Celui qui orne la photographie d’aujourd’hui a été très certainement utilisé pour représenter la royauté, tel qu’il apparaît fréquemment dans les écussons, blasons et armoiries comme l’Écosse, la Norvège, l’Angleterre et la Belgique.

 
Saviez-vous ça vous autres? De 1916 à aujourd’hui la Metro-Goldwyn-Mayer a utilisé cinq lions pour sa fameuse introduction. Ouaip. Y’a eu Slats, Jackie, Tanner, un qui avait pas d’nom pis l’dernier, Léo. Pis la rumeur qui dit que y’a un de ces lions-là qui a tué son entraîneur? Légende urbaine. C’est jamais arrivé.

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