samedi 14 mai 2022

Le Pif Gadget de la semaine - No. 116

 

(Page couverture Pif Gadget no 116. Photo: Collection personnelle)

Ce numéro de Pif Gadget (notez qu'il ne porte plus le nom de Pif et son gadget) est sorti en mai 1971. Il faudra attendre un peu moins d'un an pour que l'hebdomadaire soit distribué au Québec. En attendant, le gadget à l'honneur est celui des osselets (en plastique, bien entendu). Il s'agit d'un jeu dont les origines remontent à la Grèce antique et dont la popularité se soit répandue par la suite, notamment dans l'empire Romain dont des pièces de jeu ont été découvertes à Herculanum. On peut s'en procurer encore aujourd'hui dans des boutiques de jeux pour une somme modeste quoiqu'ils ne soit plus fabriqués d'os d'animaux depuis bien longtemps! 

Sous le logo de Pif apparaît la mention "Tout en récits complets", ceci signifie que contrairement au journal de Tintin, Spirou ou Pilote, toutes les aventures que l'on retrouve dans les numéros ne sont pas à suivre la semaine suivante. Il y aura toutefois quelques exceptions avec les aventures de Rahan, 

La page couverture est l'oeuvre de Jean Cézard, à qui l'on doit dans Pif les aventures de Suplouf le corsaire, Arthur le fantôme ainsi que les Rigolus et les Tristus. La numérotation au bas à droite, (No 1354) est la continuité du journal Vaillant, dont j'ai parlé dans l'article sur Pif précédent. 

(Publicité des vêtements sportifs Adidas, page 9, numéro 116. Photo: Collection personnelle)

Depuis mes premiers numéros j'ai toujours aimé voir ces publicités d'outre-mer dont les produits, marques de commerces et jouets n'étaient largement pas disponibles ici, au Québec. Parfois, il y avait exception, comme ici avec les vêtements de sport de la marque Adidas. Ils étaient fort populaires ici aussi, tant les vêtements que les espadrilles ou sacs de sport. 

(Recto de Pif Gadget, no 116. Photo: Collection personnelle)

Le recto de l'hedomadaire nous propose, pour ce numéro, un gag de Corinne et Jeannot, personnages créés et dessinés par Jean Tabary, à qui l'on doit également Iznogoud. Corrine et Jeannot ont fait leur première apparition en 1959 et faisaient partie de la bande de Totoche. Dans la série qui se trouve dans Pif Gadget, Corinne est une véritable chipie qui ne cesse de tourmenter le pauvre Jeannot. À plusieurs reprises, dans le courrier des lecteurs, on réclame justice pour Jeannot mais qui ne lui sera jamais servie. Les deux personnages sont apparus dans sept albums, dont le dernier est apparu en 1988, ainsi que Les vacheries de Corinne, un mensuel en format poche publié en 1978. 





Le saviez-vous? Ils sont à l'origine des dés sous le nom d’astragaloi, comportant quatre faces planes, deux larges et deux étroites. Dès l'antiquité, le jeu se jouait également comme jeu d'adresse de lancement, le penthelita.


2 commentaires:

  1. Très heureux de cette nouvelle série sur les Pif Gadget. Moi aussi, j'aimais beaucoup les publicités dans le magazines, surtout celle de jouets: G.I. Joe, petits soldats de la marque Atlantic, voitures Majorette, etc. Corrine et Jeannot était loin d'être une de mes séries préférées, justement pour le côté cruel, voir sadique de Corrine. Pauvre Jeannot!

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    1. Merci! J'ai assez de vieux Pif pour couvrir bien des samedis. Je ne manquerai pas de numériser les publicités car elles étaient en fait très intéressantes. Quant aux vacheries de Corinne, faudra juste l'imaginer puisque Tabary ne l'a jamais mis en scène, recevant le juste retour de tous ses vilains tours aux dépends de Jeannot. Toutefois, dans une bédé de Totoche, quelqu'un de la bande dit à Corinne que si elle reçoit un jour son dû, elle ne l'aura pas volé. C'est le plus proche que nous ayons jamais eu...

      Pluche

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