Avant toute chose, laissez-moi vous
souhaiter la bienvenue. Mon nom est Pluche, il s’agit d’un surnom
évidemment, mais ça vous l’aurez vite deviné. Son origine est
cependant quelque peu nébuleuse et assez lointaine pour que
plusieurs de mes amis l’utilisent pour m’interpeller et même
pour discuter. Mais d’abord et avant tout je suis :
- Graphiste de formation.
- Récipiendaire de l’Annapurna, décerné en mains propres par le Gouverneur Général du Canada.
- Co-fondateur de la Fondation Expo 67
- Personne de l’année 2006, Times Magazine
L'auteur qui guète un grèbe à bec bigarré, mai 2022. (Crédit photo: Suzanne Joly)
L'idée du Studio Pluche est née vers 2005, issue d'une envie de communiquer sur différents sujets d'intérêts variés. Toutefois, ce n'est qu'en janvier 2010 qu'il prend sa forme actuelle et n'a que peu changé depuis sa création. J'ai aussi opté pour un format sans publicité aucune qui autrement m'aurait permit de recevoir des redevances monétaires sur les publicités. Cela était contraire à la vision que j'avais de mon blogue, soit un petit oasis de textes et photographies bien à l'abri des publicités. Ceci étant dit, voici les rubriques proposées ainsi que leur contexte.
L’Archéologue
Urbain.
D’aussi longtemps que je puisse me
souvenir l’Histoire est un sujet qui m’a toujours passionné.
Avant même de savoir lire je passais des heures à feuilleter des
livres consacrés à cette matière, observant avec attention les
images qui s’y trouvaient tout en me questionnant sur ce que je
voyais. Plus tard, lorsque j’ai finalement appris à lire, j’ai
plongé dans la matière tel Obélix dans la marmite et tout comme le
ventripotent Gaulois, les effets sont devenus chez-moi permanents. À
ceci s’ajoutent, alors que j’étais enfant, les nombreuses
visites et promenades, ici et là dans la métropole, dans les
différents quartiers tout comme dans le centre-ville où j’étais
fasciné par tous les bâtiments aux différentes architectures. En repassant à ces mêmes endroits plusieurs années après, j’ai été peiné de
constater qu’une trop grande quantité de ce que j'avais observé plus jeune avait
carrément disparu, ne laissant derrière que des terrains en friche
ou de nouvelles constructions parfois particulièrement laides. Sans
compter tous ceux qui furent carrément abandonnés.
L’Archéologue Urbain retrace donc,
aléatoirement et sans ordre précis, des fragments de notre passé;
publicités d’autrefois, faits divers, moments historiques, grandes
et moins grandes lignes de l’actualité d’un temps révolu,
publicité murales souvent fantomatiques, patrimoine architectural
parfois malmené et plusieurs autres sujets qui, tous ensembles
tissent cette courtepointe fabuleuse qu’est notre histoire à nous.
Ces chroniques m’ont aussi donné la chance d’avoir été
interviewé pour des articles de journaux ainsi que d’avoir été
invité à l’émission Dossiers Mystère, diffusée sur le Canal D.
Rétropluche
Étant né au milieu des années 60, j’ai pu grandir à
une époque où les jeux vidéo, les ordinateurs et l’internet
n’existaient pas. À l’époque c’est dehors que ça se passait,
à boire à même le boyau d’arrosage, courir dans les ruelles,
creuser dans la terre et jouer au casse-cou à bicyclette sans casque
ni rien pour se protéger. Qui plus est, cette période a
certainement été l’âge d’or des jouets qui a vu apparaître
des classiques comme les figurines G.I. Joe, les voitures Hot Wheels
et leurs accessoires, les camions indestructibles Tonka et combien
d’autres. À l’instar de l’Archéologue Urbain,Rétropluche se veut un repositoire d’articles sur ces jouets, ces voyages, ces
lieux, ces restaurants, ces émissions de télé, ses films ainsi que
toutes ces autres choses qui m’ont fait sentir privilégié de
pouvoir grandir durant cette période, un retour à cette merveilleuse période d’insouciance
réconfortante qu’était notre enfance. Et si par ricochet mes
souvenirs peuvent aider à faire resurgir chez vous ces mêmes
merveilleux moments alors j’aurai gagné mon pari.
Photographie
Je me suis passionné pour la
photographie il y a de cela assez longtemps et ce, bien avant
l’arrivée du numérique. J’utilisais à l’époque une caméra
argentique 35mm et dotée d’une lentille 50mm. C’était assez
amusant, surtout le travail en chambre noire que j’ai tâté un
peu. Les gros rouleaux n’avaient que 36 poses et comme j’avais le
déclencheur facile ce petit passe-temps est vite devenu un tantinet
dispendieux car si les rouleaux étaient abordables le développement,
surtout en série, l’était un peu moins. L’arrivée des caméras
numériques a évidemment changé la donne et m’a permis, dès le
début des années 2000, de renouer avec le plaisir de faire de la
photo et cette fois, sans retenue aucune.
L’utilisation du noir et blanc est
voulu et parfaitement assumée, et ce, depuis le temps où je faisais
de l’argentique. Inspiré par les Doisneau, Lartigue, Atget,
Cartier-Bresson, Brassaï, Ansel Adams et autres grands de la
photographie, j’ai entrepris de m'inspirer d'eux afin d'explorer ce monde
subtil de nuances, de tons et de formes sans toutefois aspirer à
n’avoir qu’une minime et infime fraction de leurs talents.
Ceci étant dit, mes sujets sont
variés, allant de l’architecture aux paysages, aux animaux, aux
insectes et à divers éléments que la nature peut offrir. Il
m’arrive souvent de partir au hasard, sans but précis, caméra à
la main et de me perdre dans un quartier ou dans un autre alors qu’à
d’autres moments c’est dans la nature que je retrouve. Accroupi
devant une vieille usine, une colonne corinthienne ou trempé
jusqu’aux genoux dans la vase d’un marais, je me laisse chaque
fois guider par l’humeur et l’inspiration du moment. Ma
photographie est donc, plus souvent qu’autrement, une série
improvisée sauf peut-être pour ces fois où j’expérimente le nu
chez-moi, avec des moyens tout simples. La photographie aviaire est une addition récente à mon portfolio photographique.
Mon équipement se résume à ceci;
Appareils: Canon Powershot A60, Powershot A430, Canon Rebel XT, Canon 20D, Canon 40D, Canon 5D Mark II et Canon 90D.
Lentilles: Canon 24-105mm, Canon 50mm, Sigma 17-70mm, Sigma 150-600mm.
Dessin
Du moment que j’ai pu/su tenir un
crayon dans la main (gauche) je n’ai cessé de m’amuser à
griffonner, barbouiller et scribouiller. Aucune feuille de papier
blanche n’a jamais été en sécurité en ma présence que ce soit
à la maternelle, à l’école (au grand dam de mes parents et
professeurs) au cégep ou ailleurs. Boulimique du dessin, c’est à
cause de cette propension à toujours crayonner que je me suis
retrouvé un jour, sans trop savoir pourquoi, à étudier en
graphisme où j’ai découvert qu’il était plus difficile
d’intégrer le chiffre 33 dans une pub de sauce tomate que de griffonner des extra-terrestres dans la marge d'un page de notes sur l'algèbre. J’ai néanmoins
pratiqué le métier pendant un certain temps avant de me lasser.
L’informatique, même si elle facilitait les choses, avait à mon
sens drainé la portion artisanale du métier. Le rubilith, le lavis,
la gouache et le tire-ligne ayant été remplacés par de simples
clics de souris. J’ai tout de même continué à
noircir feuilles et cahiers, pour le simple plaisir de le faire. Non
seulement parce que c’est amusant comme tout mais parce que c’est
aussi un exutoire très efficace.
L'auteur en 2015 prenant la pose auprès de Jean-Pierre Talbot, l'éducateur devenu acteur durant les années 60 afin de personnifier Tintin au cinéma dans Le mystère de la Toison d'or et Tintin et les oranges bleues. Au détriment de l'auteur qui aurait bien aimé devenir Tintin en grandissant, il a du se contenter de ressembler à Haddock.
Au fil des ans j’ai pu rencontrer
quantité de bédéistes; Uderzo, Janry, Fred, Denayer, Gazzotti,
Dupas, Midam, Eid et d’autres que j’oublie. Rencontres toujours
intéressantes et surtout incroyablement enrichissantes où j’ai pu
récolter quantité de conseils, trucs et astuces. Mes influences
sont diverses et certainement bigarrées, allant de Franquin au style
UPA en passant par Chuck Jones et Hanna-Barbera.
Autrement, ici comme en photographie,
je ne me laisse dicter que par la fantaisie qui m’habite lorsque je
m’apprête à faire danser la mine sur le papier alors
attendez-vous à n’importe quoi. Vraiment.
Sur ce, merci d’avoir pris le temps de lire tout ceci et de me rendre visite.
Pluche
Super votre page Bloque
RépondreEffacerMerci beaucoup!
EffacerPluche
C'est en recherchant des photos de la Dominion Oilcloth que je suis tombé sur votre blogue, où j'ai trouvé exactement ce que je cherchais. La publication datait cependant de 2010 et j'ai craint, un bref instant, que ce blogue avait cessé d'être alimenté, comme cela arrive souvent. Eh bé non! Et quelle joie de le savoir toujours vivant, et surtout, si riche en illustrations et en propos documentés, tout ça dans une langue maitrisée qui ne manque pas de piquant! Il va sans dire, mais je le dis quand même: je me suis abonné à votre blogue.
RépondreEffacerAvec tout ce qui m'attend ici en trouvailles passionnantes, que ne vous ai-je fréquenté plus tôt! J'en ai pour des mois à découvrir tout ce que vous avez consigné ici. Merci infiniment.
Bonjour Gilbert, merci de votre mot. Le rythme des publications est certes un peu plus lent mais n'ayez crainte, le blogue ne fermera pas et ne cessera pas d'être alimenté.
EffacerPluche
Je viens d'être atteinte d'un coup de foudre pour votre blogue! Atterrie ici pour lire l'histoire de la peluche de Gaz Métropolitain que j'ai eu la chance de dénicher dans un encan en ligne, j'ai découvert un site qui regorge d'informations. Des heures et des heures de plaisir à découvrir tout le contenu de votre superbe travail! Merci!
RépondreEffacerC'est là un bien gentil mot que vous m'adressez aujourd'hui et sachez que je l'apprécie beaucoup. Je suis bien heureux de pouvoir vous compter parmi mon lectorat et vous souhaite de bien belles lectures au fil de vos visites. :)
EffacerPluche
Bonjour de l'île de la Réunion.
RépondreEffacerEn recherchant à identifier un auteur qui rendait hommage par un de ses dessins à Hergé (François Ravard)* que je suis tombé sur un lien qui m'a amené sur votre Blog. Très riche, très intéressant.
Merci et bonne continuation.
Shogui
*https://pin.it/4Sdinak
Quel plaisir délectable pour moi de parcourir ce blog, qui, semble tracer un parcours similaire au mien, avec des références pointues que seuls les initiés du temps et des lieux peuvent connaître! J'en jubile! Né en 66 dans le quartier Hochelaga, puis, ayant migré dans le nouveau Rosemont lors de l'adolescence, je ne peux que sourire à la mention des Pif Gadget (Avec ses babioles tout comme le Cracker Jack du temps), les sorties endimanchées au Sambo, les virées aux Galeries d'Anjou, ou, à la Place Versailles, lorgner les "Grâces" de la fontaine (Qui ressemblaient plus à des rescapées de Pompéi post éruption!), à feuilleter les catalogues de Noël des Simpson, Eaton et La Baie qui se faisaient la guerre en vitrines garnies, et, à étrenner le métro avec mon ami du temps pour le seul plaisir de le prendre! Milles fois merci! (Vous m'avez d'ailleurs enfin permis de me rappeler le nom de l'émission dont je parle à tous depuis des années, avec sa mascotte qui longeait les murs, genre d'Hybride de Swiffer et de plumeau sur le Red Bull....Déclic!!!) Un fan Gabs
RépondreEffacerD'abord, un gros merci pour ce charmant mot. Destin similaire similaire que l'on partage, hormis l'âge, c'est d'être nés dans Hochelaga puis d'avoir migrés vers le Nouveau-Rosemont un peu plus tard. Ça été tout un changement et le pittoresque de mon quartier natal m'a beaucoup manqué.
EffacerIl faudra rester à l'affût car j'ai encore bien des surprises à partager.
Au plaisir!