jeudi 21 avril 2011

Ecole Ste-Jeanne d'Arc

L'autre jour je prenais l'autre jour des photos de l'école Ste-Jeanne D'Arc, située sur Chambly au nord d'Hochelaga, parce que mon grand-père et ma mère y ont fait leurs classes. Je faisais le tour comme ça lorsque je suis tombé sur un détail, plus ou moins visible, bien campé en haut de la porte d'entrée.

On y voit très clairement dans la pierre artificielle; Académie Laurier, 1914. Hum. Après quelques recherches, qui comprenait entre autres le bulletin de mon grand-père de 1930, j'y ai trouvé un détail amusant; l'école Ste-Jeanne d'Arc a porté le nom d'Académie Laurier de 1914 (année de construction) jusqu'en 1932. Les architectes furent les célèbres Louis-Alphonse Venne et Dalbé Viau et cette école fut leur première réalisation en tant qu'associés.
L'école, peu après sa construction.

En 1917, le bâtiment avait une entrée distincte pour les garçons sur Nicolet et les filles sur Chambly. Ma mère, qui a fréquenté cette école durant les années cinquante, m'a d'ailleurs confirmé qu'a cette époque encore, la séparation des sexes était toujours bel et bien en vigueur. C'est en 1931 que l'école a changé de nom pour devenir l'école Ste-Jeanne-D'arc. L'autre école Ste-Jeanne-D'Arc a été renommée de la Dauversière. Et, en 1989, la Ville de Montréal en remit la gestion de l'immeuble entre les mains des loisirs de Notre-Dame de l'Assomption qui en a fait un centre communautaire. Avec les années, l'école a certainement connu son lot de changements au point de vue architectural mais fort heureusement, certaines parties ont gardé leur cachet d'antan. Durant ma promenade j'en ai profité pour prendre quelques clichés à l'intérieur, avec la bénédiction du concierge.

Il faut noter ici le plancher de la classe fait en lattes de bois peinturées, les calorifères en fonte ainsi que le tableau noir. Selon ma mère, mis à part l'éclairage au néon et la fenestration, la classe est en tout point identique à ce qu'elle était dans les années cinquante.
Il en va de même pour les toilettes où l'on peut admirer ici le plancher de céramique avec ses petites pièces hexagonales, les cabinets en marbre ainsi que les portes en bois. Voilà certes des matériaux de construction que l'on ne retrouve plus dans les écoles contemporaines. 

Quant au nom de l'école, il honore Jeanne d'Arc, souvent surnommée la pucelle d'Orléans. Elle se trouve dans la paroisse Ste-Jeanne d'Arc, et il trouve, plus à l'est, une rue de ce nom, ainsi que la rue Orléans, où Jeanne d'Arc a connu un fait d'armes important en 1428-29 en battant les forces Anglaises. 

Localisation de l'école. 



Le saviez-vous? La plupart des écoles au Japon n'ont pas d'employés d'entretien. Ce sont les élèves qui font le ménage et le nettoyage. Ceci s'inscrit dans les traditions bouddhistes où la propreté est liée à la morale.  

17 commentaires:

  1. Effectivement, j'ai fréquenté l'école en 1968 ( 1 ère année ) mon professeur était Mme Louise Lamontagne, de beau(x) souvenir(s).

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    1. J'ai fréquenté cette école de 1960 à 1965. Quels beaux souvenirs s'y rattache. Oui les filles d'un côté et les garçons de l'autre. Quand la cloche sonnait nous devions rester dans la position que nous étions et la 2e cloche nous allions nous mettre en rang.

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    2. Ma mère m'a raconté celà, non sans un brin de nostalgie. C'est bien gentil à vous de nous partager également vos souvenirs!

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  2. Je suis tellement contente de voir ces photos, j'ai fréquenté cette école 1960 à 1965. J'ai oublié le nom de la directrice mais j'ai eu comme institutrice Mlle Salvail. Les grandes escaliers pour aller dans les classes. Quand la cloche sonnait pour annoncer la fin de la récréation on devait arrêter de bouger et rester dans la position qu'on avait et à la 2e cloche on se mettait en rang pour entrer. Une année j'avais offert un poussin à une institutrice et elle m'avait tellement crier des bêtises ouf!!! Surtout que le poussin c'était une élève qui me l'avais donné.......... J'ai tellement de souvenirs qui me reviennent.

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    1. Si ce n'aurait été d'un déménagement dans un autre coin de la ville j'aurais également fréquenté cette école, quoiqu'à partir de 1972. Le truc de la cloche par contre je l'ai connu aussi, toujours en vigueur qu'il était, même quelques années plus tard. Merci d'avoir partagé vos souvenirs avec nous!

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    2. Le nom de la directrice de l’époque était Marie-Jeanne Audet, je crois.

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  3. Merci pour ce voyage dans le temps. J'ai fréquenté cette école une bonne partie de mon primaire soit de 1968 à 1972. Mes parents l'ont fréquenté également, chacun de leur côté, et 2 de mes sœurs y ont complété leur primaire. Suite à un déménagement, j'ai terminé mon primaire à l'école Adélard-Langevin. La salle de classe est identique à mon souvenir et les toilettes avec les portes battantes. Désolée d'apprendre que ce n'est plus une école, mais les choses changent...Merci encore.

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  4. et bien moi j'ai fréquenté cette école de la 1ière à la 6ieme dans les années 40. Je me souviens du nom de plusieurs de mes prof: Mlle Fauteux - Limoges - Therrien...Que de bons souvenirs quand on a près de 80 ans et qu'on habite la ville de Québec maintenant! Gisèle

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  5. Je l ai fŕéquenté de 1962 à 1968...Ma prof de 1 ière année s appelait Mme Rheaume..
    J y suis retourné faire un tour y 15 ou 20 ans...beau souvenir

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  6. J'ai fréquenté cette école à mes début au primaire et j'ai vécu la fermeture en 1988 et le déménagement dans l'ancienne école secondaire St-Émile juste au nord. Les classes c'était tellement vieux on gelait l'hiver et c'était tellement chaud vers l'été. Aussi le troisième étage était condamné et c'était les plancher d'origine en bois lorsque l'on marchait ça craquait. Quand on est arrivé à la nouvelle école c'était tellement grand on se perdait.

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  7. J'ai fréquenté cette école dès le début du primaire et j'ai vécu la fermeture de 1988 et le transfert à l'ancienne école St-Émile. Wow l'image de la classe me rappel comment c'était vieux et mal entretenu, on gelait l'hiver et à l'approche de l'été c'était chaud. Aussi je me rappel du troisième étage qui était condamné depuis quelques années, c'était les planchers d'origine en bois et ça craquait quand on marchait. Finalement, quand on est arrivé dans la nouvelle école c'était tellement grand que l'on se perdait pour retrouver nos classes.

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  8. J'ai fréquenté cette école dès le début du primaire et j'ai vécu la fermeture de 1988 et le transfert à l'ancienne école St-Émile. Wow l'image de la classe me rappel comment c'était vieux et mal entretenu, on gelait l'hiver et à l'approche de l'été c'était chaud. Aussi je me rappel du troisième étage qui était condamné depuis quelques années, c'était les planchers d'origine en bois et ça craquait quand on marchait. Finalement, quand on est arrivé dans la nouvelle école c'était tellement grand que l'on se perdait pour retrouver nos classes.

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  9. Richard Laframboisemardi, janvier 25, 2022

    J'ai fréquenté l'école de 1963 à 1970.
    Je me souvient encore des noms de deux directeurs à l'époque, Mr. Touchette et Mr. Turcotte.
    Je me souvient également le nom des professeurs que j'ai eu.
    Première année : Mme Yvette Coté
    Deuxième année : Mme Richard
    Troisième année : Mme Francoeur
    Quatrième année : Mme Roy
    Cinquième année : Mme Deschênes
    Sixième année : Mme Hamel
    Lors de la réforme scolaire en 1969, j'ai fait mon secondaire I a l'école St-Jeanne-D'arc à cause que les écoles secondaires n'étaient pas prêt a recevoir les étudiants du secondaire I.
    Je me souviens des noms de prof. que j'avais eu :
    Français : Mme Mcentire
    Anglais : Mr Smith
    Math. : Mr Hamelin
    Enseignement religieux : Mr Deschenes
    Histoire : Mr Vaillancourt
    Éducation Physique : Mr Hamelin (Les courts se faisaient dans l'ancienne église de la paroisse St-Jeanne-D'arc, à coté de la nouvelle église contruite en 1961) sur la rue Chambly)

    Ce fut des années inoubliables.



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    1. Désolant maintenant. Si vous passez devant vous verrez l 'immense cour qui a été creusé pour je ne sais quoi...Du côté de la rue Nicolet face à l'entré principale on a barricader le tout. Ça sent la conversion...

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  10. Moi j'y suis allée de 1974 à 1980, désolant de la voir maintenant, grillage qui retient les briques, la cour rendue un terrain vague, graffitis...

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    1. C'est désolant, en effet. Ces vieux bâtiments ont besoin d'amour autant qu'ils sont besoin d'investissements, à défaut de quoi, ils risquent le même sort que l'école Baril...

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