Ça paraît peut-être pas comme ça mais ça mais il y a 34 ans sortait dans les salles de cinéma le fameux film de George Lucas. Je me souviens d'ailleurs très bien de ce dimanche après-midi où je l'ai vu au cinéma Champlain et comment j'en étais ressorti sur le cul.
Evidemment si on nous aurait dit à l'époque tout le succès qu'aurait Star Wars de même que son incroyable influence dans tous les médias, on aurait eu pas mal de misère à croire tout ça. Même George Lucas n'était pas convaincu. Il conduisait comme ça à Los Angeles et vit une longue file de gens qui faisaient le pied de grue devant un cinéma. Il n'a appris qu'un peu plus tard qu'il s'agissait de personnes attendant d'aller voir Star Wars dont je vous présente aujourd'hui la bande-annonce originale.
Le saviez-vous? George Lucas a refusé un boni auquel il avait droit en retour des pleins droits sur tous les produits dérivés de son oeuvre. Cette simple négociation, en apparence anodine et à laquelle 20th Century Fox s'est facilement pliée, a fait de Lucas un homme extraordinairement riche.
Ce film était une révolution. Du jamais vu pour l'époque. De l'action "non-stop", des effets spéciaux étourdissants et une histoire de lutte pour la justice prenante. On était passé du temps des marionnettes (avec des fils pendants) à un style de cinéma phénoménal. Tout simplement époustouflant!!
RépondreEffacerLes effets spéciaux lors du second film (vers 1980) étaient encore plus extraordinaires tant les progrès dans ce domaine étaient exponentiels. C’était d’ailleurs le début de la révolution informatique et de l’infographie.
J'avais été voir le film en décembre 1977. Pour l'adolescent de 16 ans que j'étais, ce film m'a marqué dans le bon sens du terme. J'étais tout simplement sous le charme. Les sciences m'intéressaient déjà à l'époque et Star-Wars m'a poussé davantage vers cette direction.
Les décennies '80 et '90 étaient les années d'or du cinéma américain. Steven Spielberg et Goerge Lucas méritent tous les deux notre profond respect. Ils nous ont fait rêver et rien que pour ça, j'en m'en souviendrai toujours.
Quelle merveilleuse époque !
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Star Wars fut une révolution parce qu'il apportait non seulement des effets spéciaux très convaincants mais aussi quelque chose de bien particulier: des véhicules usés à la corde et une univers résolument capitaliste.
RépondreEffacerToutefois, Star Wars n'aurait pu être ce qu'il a été sans la contribution musicale de John Williams et celle de Ben Burtt aux effets sonores. Lucas avait dit que ce qui faisait un film en grande partie était les sons et à ce niveau Ben Burtt a livré. Tellement que c'est lui qui a conçu tous les effets sonores des films de Lucas et Spielberg. Tu te souviendras du son du pistolet d'Inadiana Jones, des coups de poing, du fouet, des sabres-laser, des chasseurs TIE, de la marche des AT-AT... C'était Burtt.
Toutefois il faut faire attention quant à la révolution informatique. Cette technique a d'ailleurs son pionnier: James Cameron, qui l'avait utilisée dans The Abyss puis Terminator 2: Judgement Day. Jurassic Park s'en allait vers des effets spéciaux traditionnels (image par image) mais se sont convetis au CGI.
Le seul endroit où je ne suis pas d'accord avec toi est dans ton premier paragraphe où tu mentionne la lutte pour la justice prenante. Depuis Empire Strikes Back je suis pro-Empire et dans un prochain article, j'expliquerai pourquoi.
Pluche
Savais-tu que le bruitage et les sons très particulier du film Star-Wars sont des "marques déposées". Lucas a eu la clairvoyance de protéger tout ce qui pouvait lui rapporter de l'argent, sons, bruitages, produits dérivés etc.
RépondreEffacerLe plus ironique est de relire certaines prédictions des critiques cinématographiqus de l'époque qui annoncaient en tandem un flop totale pour ce film. Six mois après son lancement, Star-Wars avait rapporter des centaines de millions de dollars.
Effectivement les bruitages sont protégés d'un copyright. Quant aux prédictions, c'est tout à fait juste car même 20th Century Fox ne croyait pas au succès du film. On peut rajouter aussi Kenner qui étaient tellement convaincus que ça ne fonctionnerait pas qu'ils sont restés assis sur leur cul au lieu de fabriquer les figurines. J'en parlais justement dans cet article:
RépondreEffacerhttp://retropluche.blogspot.com/2010/12/pas-de-ptits-bonhommes-star-wars-pour.html
Pluche