L'aspirin, nom commercial de l'acide acétylsalicylique (à prononcer trois fois rapidement la bouche pleine de biscuits soda) est un médicament qui qui a une origine intéressante. Pourquoi? Parce que le médicament origine d'un arbre. En fait, de son écorce, pour être plus précis.
En 1825 un apothicaire italien, Francesco Montana connaît très bien les propriétés de l'écorce de saule et arrive à en isoler la substance active qu'il nomme de l'acide salicine. Un peu plus tard, en 1828, c'est au tour d'un autre apothicaire, Johann Buchner, de jouer là-dedans et parvient à extraire des cristaux jaunes de l'écorce: la salicyline, qui ne goûte pas bon pantoute. En 1829 Pierre-Joseph Leroux (un Français) broie de l'écorce de saule, fait bouillir et concentre tout ça en une poudre. Il dit à ses confrères de l'Académie des sciences que son truc guérit la fièvre.
Le chimiste Français Charles Frédéric Gerhardt lui, va aller un peu plus loin dans la recette. Il acétylise la salicyline et obtenir la première concoction d'acide acétylsalicylique en 1853 mais ce n'est qu.en 1897 qu'un autre chimiste, Allemand çui-là, Félix Hoffmann qui, en reprenant les travaux de Gerhardt, parvient à obtenir de l'acide acétylsalicylique pur. Hoffmann est alors à l'emploi de Bayer AG et donne au médicament le nom d'Aspirin, lequel est fabriqué en grande quantité et mis sur le marché en 1899.
Après la Première Guerre mondiale l'Allemagne est sous le coup du Traité de Versailles et se voit imposer une longue et lourde série de sanctions dont des réparations économiques qui font qu'Aspirin tombe sous le domaine public. Essentiellement celà veut dire que n'importe quelle compagnie pharmaceutique pouvait produire et commercialiser des comprimés d'acide acétylsalicylique en utilisant le nom aspirin (avec un a minuscule). Au Canada toutefois, curieusement, ce n'est pas le cas et Aspirin (avec un A majuscule) continue d'être vendu comme marque de commerce de Bayer.
Mais, est-ce que les effets d'Aspirin tels qu'annoncés dans cette publicité de 1953 sont véridictes? On prétend que les effets sont d'une rapidité étonnante. Toutefois des tests cliniques effectués en 2005 (Bachert, C.; Chuchalin, A.; Eisebitt, R.; Netayzhenko, V.; Voelker, M.) semblent avoir démontré qu'un gramme d'aspirine, en moyenne, parvenait à réduire la température buccale de 39.0 °C (102.2 °F) à 37.6 °C (99.7 °F) après trois heures. Les premiers soulagements furent observés après 30 minutes et après 6 heures la température demeurait toujours sous 37.8 °C (100.0 °F).
La publicité d'aujourd'hui remonte à 1953 et en cette année-là bien peu de produits peuvent rivaliser avec l'aspirine. Ce n'est qu'en 1956 que l'on découvrira le paracétamol (aussi appelé acétaminophène et commercialisé sous le nom de Tylenol et Anacin-3, entre autres) alors que l'ibuprofène (Advil, Motrin) ne le sera qu'en 1969. Donc, en conclusion, les gens de 1953 pouvaient se fier à l'aspirine qui fonctionnait tel qu'annonçé ici, un médicament dont on allait encore découvrir d'autres propriétés plusieurs années plus tard.
Le saviez-vous? Dans l'ouest canadien les ours grizzly ne sont pas réputés pour aller chez le dentiste deux fois par année alors quand ils se retrouvent avec des maux de dents on les surprend à mâchouiller de l'écorce de saule pour se soulager.
Le saviez-vous? Les propriétés curatives de l'écorce de saule étaient connues des anciens Égyptiens, des Summériens, des Grecs (Hippocrate le recommandait particulièrement) et des Romains.
En 1825 un apothicaire italien, Francesco Montana connaît très bien les propriétés de l'écorce de saule et arrive à en isoler la substance active qu'il nomme de l'acide salicine. Un peu plus tard, en 1828, c'est au tour d'un autre apothicaire, Johann Buchner, de jouer là-dedans et parvient à extraire des cristaux jaunes de l'écorce: la salicyline, qui ne goûte pas bon pantoute. En 1829 Pierre-Joseph Leroux (un Français) broie de l'écorce de saule, fait bouillir et concentre tout ça en une poudre. Il dit à ses confrères de l'Académie des sciences que son truc guérit la fièvre.
Le chimiste Français Charles Frédéric Gerhardt lui, va aller un peu plus loin dans la recette. Il acétylise la salicyline et obtenir la première concoction d'acide acétylsalicylique en 1853 mais ce n'est qu.en 1897 qu'un autre chimiste, Allemand çui-là, Félix Hoffmann qui, en reprenant les travaux de Gerhardt, parvient à obtenir de l'acide acétylsalicylique pur. Hoffmann est alors à l'emploi de Bayer AG et donne au médicament le nom d'Aspirin, lequel est fabriqué en grande quantité et mis sur le marché en 1899.
Après la Première Guerre mondiale l'Allemagne est sous le coup du Traité de Versailles et se voit imposer une longue et lourde série de sanctions dont des réparations économiques qui font qu'Aspirin tombe sous le domaine public. Essentiellement celà veut dire que n'importe quelle compagnie pharmaceutique pouvait produire et commercialiser des comprimés d'acide acétylsalicylique en utilisant le nom aspirin (avec un a minuscule). Au Canada toutefois, curieusement, ce n'est pas le cas et Aspirin (avec un A majuscule) continue d'être vendu comme marque de commerce de Bayer.
Mais, est-ce que les effets d'Aspirin tels qu'annoncés dans cette publicité de 1953 sont véridictes? On prétend que les effets sont d'une rapidité étonnante. Toutefois des tests cliniques effectués en 2005 (Bachert, C.; Chuchalin, A.; Eisebitt, R.; Netayzhenko, V.; Voelker, M.) semblent avoir démontré qu'un gramme d'aspirine, en moyenne, parvenait à réduire la température buccale de 39.0 °C (102.2 °F) à 37.6 °C (99.7 °F) après trois heures. Les premiers soulagements furent observés après 30 minutes et après 6 heures la température demeurait toujours sous 37.8 °C (100.0 °F).
La publicité d'aujourd'hui remonte à 1953 et en cette année-là bien peu de produits peuvent rivaliser avec l'aspirine. Ce n'est qu'en 1956 que l'on découvrira le paracétamol (aussi appelé acétaminophène et commercialisé sous le nom de Tylenol et Anacin-3, entre autres) alors que l'ibuprofène (Advil, Motrin) ne le sera qu'en 1969. Donc, en conclusion, les gens de 1953 pouvaient se fier à l'aspirine qui fonctionnait tel qu'annonçé ici, un médicament dont on allait encore découvrir d'autres propriétés plusieurs années plus tard.
Le saviez-vous? Dans l'ouest canadien les ours grizzly ne sont pas réputés pour aller chez le dentiste deux fois par année alors quand ils se retrouvent avec des maux de dents on les surprend à mâchouiller de l'écorce de saule pour se soulager.
Le saviez-vous? Les propriétés curatives de l'écorce de saule étaient connues des anciens Égyptiens, des Summériens, des Grecs (Hippocrate le recommandait particulièrement) et des Romains.
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