Pas la grande forme depuis une semaine, le système digestif étant au bord du chemin avec les clignotants en marche. Menu de lapin, forcément, et en portions de souris. Le manque de sommeil et les migraines carabinées, joyeux couple inéluctable, ne me donnent évidemment pas envie de pondre quoique ce soit de texte sinon d'y aller d'une diatribe bien sentie sur ce genre de maux dont je me serais bien passé. Et quand l'écran d'ordinateur donne mal à la tête c'est avec des livres qu'on se console. Par chance ce n'est pas ça qui manque par chez-moi. J'en profite donc pour vous présenter quelques amis qui me tiennent compagnie depuis cette folle aventure gastrique.
1. War of The Worlds
1. War of The Worlds
La version originale et intégrale du roman de H.G. Wells. Ce bouqin est considéré, à juste titre, comme étant celui ayant donné naissance à la littérature de science-fiction. J'en ai eu une copie, il y a bien longtemps, dégottée au Marché du Livre,pour ceux qui se souviennent de ce temple. C'était une version en français que j'ai perdue (prêtée?) et dernièrement j'ai eu cette envie de me replonger dans la version originale de ce grand classique.
2. Les anneaux de Bicêtre
Du grand Simenon. De ce roman, hors-Maigret, dont François Mauriac avait dit le plus grand bien, on y suit le destin d'un magnat de la presse foudroyé par une thombose et qui revient progressivement à la vie, non sans passer par un cycle méditatif qui met implacablement l'homme face à lui-même. Un roman bouclé en 23 jours, ce qui, pour Simenon, est quand même long.
3. The Last Spike
Brique de 478 pages portant sur la construction du chemin de fer transcontinental canadien. Lords of the Line, un autre livre sur le sujet raconte l'histoire du Canadien Pacifique au complet mais ici l'historien Pierre Berton se concentre sur la période névralgique de 1881-85. Une lecture pas toujours facile, bourrée de sacrifices, de corruption et de traîtrise mais c'est aussi un récit de courage, de vision et de détermination.
4. Fab: An Intimate Life Of Paul Mccartney
Le bonhomme n'a pas besoin de présentations. Reconnu comme l'un des plus grands artistes du 20è siècle, Paul McCartney, a connu une carrière des plus prolifiques avec plus de 700 millions d'albums vendus dans le monde. Ce livre retrace la vie de Paul McCartney de son enfance à Liverpool à sa rencontre déterminante avec John Lennon, de ses débuts avec les Quarrymen, devenus les Beatles, jusqu'à aujourd'hui où il continue de se produire en spectacle. J'ai trouvé ce livre chez Chapters en grande liquidation et à la lecture j'ai un peu compris pourquoi. L'auteur ne semble pas particulièrement aimer les compositions de l'ami Paul. Ça se sent. Peut-être trop de place aussi à ce déraillement de train que fut son mariage avec Heather Mills. Bref, un bouquin pas trop objectif auquel je préfère l'ouvrage de Tony Bacon et Gareth Morgan.
6. Wacky Packages
Lorsque j'étais gamin c'était toujours un plaisir coupable que d'engloutir cinq ou dix sous à l'épicerie du coin pour un ou deux paquets d'autocollants pastichant les marques de commerce de l'époque. Ce livre de presque 240 pages est édité par Topps, la compagnie qui produisait ces fameuse parodies et comporte les séries 1 à 7, soit celles de 1973-74. La préface est signée Art Spiegelman, l'un des artistes ayant travaillé ches Topps dans le temps et que l'on a davantage connu, ultérieurement, pour son livre-culte Maus. Petit truc amusant que j'aime bien est la jaquette faite du même papier ciré qui était utilisé pour envelopper les paquets.
Je le concède, c'est une petite liste parfaitement hétéroclite mais elle cadre foncièrement à mes habitudes, celles dont les racines sont profondément ancrées depuis mon enfance et qui ont prit naissance dans la bibliothèque de mon grand-oncle, celles aussi d'avoir des intérêts variés et diversifiés. Alors que je conclus ce texte, je me dis qu'il sera possiblement intéressant, ultérieurement, de partager ici mes autres lectures, toutes aussi bigarrées.
Le saviez-vous? Tolstoï a écrit Guerre et Paix bien avant l’arrivée des machines à écrire ou des photocopieurs. C’est son épouse qui a transcrit le roman à la main. Sept fois.
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