Le jour de la Terre, à mon humble avis, est ce jour où l'on doit se rappeler que nous ne sommes que des locataires sur cette planète alors que nous nous croyons malheureusement, encore et toujours, les maîtres des lieux. Et si, à tout hasard nous l'étions, ça ferait de nous de bien piètres propriétaires. Nous sommes intrinsèquement liés à la Nature et notre survie dépend du lien que tissons avec elle.
En premier lieu, une renarde avec son jeune renardeau qui symbolise le renouvellement de la vie. Bien que le petit grandisse et qu'il arbore déjà ses couleurs adulte, il ne sait pas encore chasser convenablement. La renarde y voit en capturant soit des oiseaux ou des rongeurs qu'elle ramène à la tanière. De là, il semblerait bien, aux yeux d'un observateur, que le renardeau s'amuse avec la proie mais il en va tout autrement; en effet, ce jeu est en réalité un apprentissage où il apprend les rudiments de la chasse. Cette habilité lui permettra alors, un jour, d'apporter une subsistance à ses propres petits. Mais pour l'instant, il demeure bien curieux du monde qui l'entoure, sous l'oeil et l'attention de sa mère.
J'ai aperçu un épervier de Cooper mâle, lequel, au moment où je l'ai photographié, venait tout juste de se poser sur une branche avec, pour proie, un tamia rayé qu'il venait tout juste d'attrapper. Cette photo symbolise, en quelque sorte, l'équilibre naturel des choses. Tout débalancement dans la balance proie et prédateur a souvent de bien mauvaises conséquences comme on l'a vu au parc de Yellowstone. Durant les années 30 on avait décidé de se débarrasser des loups et cette décision a ultimement mené à une surpopulation de caribous, lesquels ont littéralement dévasté la flore du parc. En 1995 on a réintroduit des loups gris afin de rétablir la balance. Depuis, la flore se porte beaucoup mieux, de nombreux animaux sont revenus et le parc se porte beaucoup mieux. (1)
Gros plan de l'oeil d'une grenouille verte. Ce membre de la famille des batraciens est apparu il y a environ 250 millions d'années, soit bien longtemps avant l'arrivée des premiers dinosaures. Mais il y a plus que cela; de leur apparition jusqu'à aujourd'hui, les batraciens ont survécu à trois extinctions massives, soit le Permien, le Trias-Jurassique et le Crétacé-tertiaire (dinosaures). Ceci nous montre l'extraordinaire capacité d'adaptation et de survie de ces animaux. Il ne serait même pas impossible qu'ils nous survivent. L'hiver, les grenouilles s'enfoncent sous d'épais feuillages ou une anfractuosité quelconque. Lorsque la température descend sous le point de congélation, la grenouille tombe en léthargie hivernale. Son sang ne circule plus et son cœur ne bat plus. À première vue on la croirait morte mais ce n'est pas le cas. Ainsi, au printemps, lorsque la température remonte, la grenouille dégèle, parfois en une journée, et son cœur se remet à battre alors que son sang circule à nouveau. Ceci démontre l'extraordinaire capacité d'adaptation de ces animaux et il n'est pas impossible qu'ils nous survivent.
Cette quatrième photo nous montre une abeille qui butine une fleur. Cette photo souligne la très grande importance qu'on les insectes pollinisateurs pour nous. Sans eux, non seulement plus de miel, mais aussi un rayon des fruits réduit de plus de la moitié. Sans ces précieux insectes, l'Humanité serait bien mise à mal au plan de l'alimentation puisque l'on estime qu'ils pollinisent 70 des 100 espèces cultivées que nous récoltons et qui nourrissent près de 90% de la population de la planète. Leur contribution à l'alimentation globale s'établit à environ 30 milliards par an.
Le saviez-vous? L'Humanité est une très récente addition au grand catalogue de la vie sur Terre. En termes de perspective, et en supposant que la création de la Terre jusqu'à nos jours soit réduite en une période de vingt-quatre heures, l'Humanité n'apparaîtrait qu'a 23:59.
De très belles photos, Dominique, j’ai aussi apprécié les textes . Merci pour ce blog.
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