Voici l'une des publicités que l'on pouvait apercevoir dans un journal d'ici en 1921. J'ai aussi parlé des bougies Champion ici et là. Il s'agit, on l'a reconnu, des fameuses bougies d'allumage Champion. Des publicités comme celles-ci, que ce soit pour des bougies, des pneus ou tout autre accessoire pour automobiles devenaient de plus en plus fréquentes car le nombre de voitures augmentait alors considérablement. Ainsi, dans la seule ville de Montréal en 1921 on comptait 13,000 voitures alors qu'en 1907 l'on en comptait que 162.
D'où viennent les bougies Champion?
Lorsque Champion fut recruté par General Motors en 1908, des problèmes juridiques l'obligèrent à utiliser ses initiales pour sa nouvelle entreprise – c'est ainsi que naquit AC Spark Plugs, aujourd'hui AC Delco. Champion Ignition continua donc à commercialiser son produit sous le nom de son fondateur.
Champion est ensuite devenu un leader du secteur, ses bougies étant utilisées dans la Ford Model T en 1908 et par l'équipe victorieuse des 24 Heures du Mans en 1978. Sa gamme de produits actuelle comprend des options en iridium, platine, double platine et cuivre — toutes fiables, à prix raisonnable et arborant l'un des logos les plus connus dans le secteur des pièces automobiles.
Que se passait-il en 1921? En janvier le gouvernement Taschereau dépose à l'Assemblée législative le projet de loi devant créer une Commission des liqueurs. Elle est adoptée le 18 février. En avril, dans une lettre pastorale de l'archevêque de Montréal, Paul Bruchési, dénonce le cinéma, le théâtre, la danse et la mode comme des moyens de perdition pour les catholiques. En octobre, le Musée McCord ouvre ses portes à Montréal dans l'édifice que l'Université McGill a mis à sa disposition et qu'il occupe toujours aujourd'hui. Et en octobre toujours, Médéric Martin remporte les élections municipales de Montréal par une majorité de 30 000 voix sur son adversaire Luc Rochefort.
Le saviez-vous? Le nombre de voitures à Montréal passe de 13,000 en 1921 à 65,000 en 1930. Les Ford étant fortement majoritaires dans le décor automobile de Montréal. Aujourd'hui en 2025 le nombre approche le million (présentement estimé à 983,000) et continue d'augmenter d'environ 15% à tous les cinq ans.
Dans mes oreilles:
L'album Love Deluxe par Sade. J'avoue d'entrée que j'ai toujours eu un faible pour cette grande chanteuse et ce, dès son premier album Diamond Life sorti en 1984. Love Deluxe est apparu en 1992 et cet album extraordinaire nous fait explorer différentes gammes émotionnelles à travers les différentex chansons que l'album propose comme No Ordinary Love et Cherish the Day. La voix on ne peut plus envoûtante et éthérée de Sade Abu avec un accompagnement minimaliste et résolument sophistiqué ont ensembles créé une œuvre intemporelle qu'il fait toujours bon de revisiter.
Après avoir vu la série 1882 j'ai continué la série en écoutant en rafale les deux saisons de 1923, la suite et qui met en vedette Harrison Ford, Helen Mirren, Brandon Sklenar, et l'extraordinaire Julia Schlaepfer et qui raconte l'épopée de la famille Dutton durant l'entre-guerre. Le jeu des acteurs, la photographie et les (trop) nombreux rebondissements tragiques malmènent nos émotions mais la fin, possiblement trop tragique, et dénuée de logique, m'a résolument laissé un goût amer.
Sous mes yeux:
Après la section Playboy Advisor, la section des entrevues de mes vieux numéros du magazine Playboy des années 60 est ma préférée car ce sont de véritables fenêtres sur un monde lointain mais qui, en même temps, ne l'est pas autant que ça. Je viens de terminer la lecture de l'entrevue qu'a accordé Mark Lane à Playboy. Il est l'auteur d'un livre qui a pourfendu la fameuse Commission Warren aux États-Unis et qui devrait faire tout la lumière sur l'assassinat du président Kennedy. Lane tire à boulets rouge sur ce rapport qu'il démolit de long en large. Une lecture certainement passionnante parue dans le numéro de janvier 1967.






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