lundi 14 mai 2012

oratorio


L'Oratoire Saint-Joseph pris tôt par un matin de juin. Je m'attendais à ce que la place soit déserte, surtout à l'heure où j'étais arrivé. Non seulement il y avait du monde mais aussi s'en trouvait-ils pour grimper les marches centrales à genoux.

dimanche 13 mai 2012

Le cas Lucas


Dans un article récent je vous ai raconté comment George Lucas avait bâclé son histoire de manière à nous faire croire que Luke Skywalker et les rebelles de l'Alliance étaient les bons et que l'Empire était mauvais. Aujourd'hui j'ai décidé de remettre un peu les pendules à l'heure concernant môssieur Lucas, justement. Et pour les besoins de la cause on va remonter quelque part au milieu des années 70, si vous le voulez bien (vous n'avez pas tellement le choix de toute façon, ha ha).

Or donc.

Vous êtes un exécutif des studios 20th Century Fox et les choses ne vont pas bien. Pire, chaque fois que vous regardez les états financiers de la compagnie vous faîtes automatiquement des cacas mous et buvez du Maloxx à même la bouteille. Essentiellement, la compagnie est sur le bord du gouffre et il vous faut quelque chose pour renflouer les coffres.

Arrive alors un pimpant et jeune réalisateur du nom de George Lucas qui vous propose son idée de film. Vous connaissez un peu le type puisqu'il a réalisé un autre film du nom d'American Graffiti. Ah oui, il a aussi fait THX 1138, une sorte de bouette de science-fiction complètement incompréhensible qui a fait patate aux box-office. Et là le bonhomme est devant vous avec un projet de film... de science-fiction.

Vous roulez des yeux mais ceux-ci sortent pratiquement de leurs orbites et tombent sur le plancher en roulant quand vous lisez le titre du film projeté:

«Adventures of Luke Starkiller, as Taken from the Journal of the Whills, Saga I: The Star Wars»

De ce que vous pouvez lire dans le résumé (lire: fouilli de confusion de 200 pages), c'est qu'il s'agit de l'histoire de Mace Windy (on préfère assumer qu'il ne porte pas ce nom parce qu'il a un problème intestinal). Windy est un Jedi-bendu d'Ophuchi dont les aventures sont relatées par C.J. Thorpe, un étudiant padawaan des fameux Jedi.

Vous prenez une gorgée de cognac tout en vous demandant très sérieusement si vous acceptez de financer le projet de Lucas ou bien si vous appelez la sécurité en leur demandant d'emporter une camisole à grandes manches...

Malgré tout 20th Century Fox accepte de financer le projet en remettant à Lucas un chèque de $8.5 millions de dollars soit grosso-modo l'équivalent de 35 millions aujourd'hui. C'est un méchant pari parce que s'il y a une chose que les bonzes d'Hollywood savent, c'est que la science-fiction au cinéma ça ne fait pas d'argent.

Évidemment vous vous réservez le droit d'aller voir ce que Lucas fait de l'argent, comment il dépense tout ça et à quel rythme le film avance. Au bout d'un an les gens de la Fox sont consternés de voir que l'équipe responsable des effets spéciaux a bousillé la moitié du budget et n'a en tout que trois séquences qui sont terminées. C'était pas mieux en  Angleterre; l'équipe de tournage là-bas se moquait ouvertement de Lucas, prenait de longues pauses et refusait de faire des heures supplémentaires afin de terminer le tournage à temps. Pas besoin de dire que le plafond budgétaire a sauté. Et si Star Wars floppait, 20th Century Fox s'enliserait définitivement dans des sables mouvants financiers dont elle ne se serait  jamais sortie.

Très peu de gens étaient convaincus que Star Wars fonctionnerait. Ainsi, Dave Prowse, le type barraqué sous le costume de Darth Vader avait tellement honte qu'il ne voulait pas voir son nom au générique. Kenner, qui avait obtenu la licence pour les jouets dérivés du film semblait regretter son choix et ne semblait pas trop pressée de concevoir quoi que ce soit.

Maintenant imaginez les faces allongées des gens de la Fox quand seulement 39 salles dans tous les États-Unis ont accepté de faire jouer Star Wars. Rien de rassurant, on va s'entendre là-dessus. Mais bon, vous allez dire que Star Wars a finalement connu un succès sans précédent et que l'on a reconnu en George Lucas un véritable génie qui fut, à prime abord, incompris.

Pas trop vite.

Vous connaissez Gary Kurtz? Observez le générique de Star Wars et The Empire Strikes Back et vous verrez apparaître le nom du bonhomme en tant que producteur. Kurtz a gradué de la même université que Lucas (USC) et a collaboré avec Lucas pour American Graffiti. Kurtz est aussi allé beaucoup plus loin que son rôle de producteur, ayant lui-même coordoné le travail des acteurs, essentiellement le travail du réalisateur). Après The Empire Strikes Back Kurtz a clairement vu dans quelle direction Lucas voulait diriger la franchise: les "/$%?&* de jouets et la commercialisation «at large»: bobettes, sacs à dos, livres à colorier, céréales, chandails, ensembles de lit, bouteilles de shampoing, casse-têtes... You name it. Alors Kurtz a décidé de lever les feutres.

Les personnages, vaisseaux et environnements? Remerciez plutôt Ralph McQuarrie, malheureusement décédé récemment. Si ce n'aurait été de sa vision les chances auraient été bonnes pour que Star Wars ressemble visuellement à un navet de série B sans trop de saveur. Même le personnage de Darth Vader est essentiellement dû à McQuarrie. Quoi, vous croyez vraiment que Lucas avait originalement envisagé toute la saga de la chute et de la rédemption d'Anakin Skywalker dès le début?

Niet!

Dans les premières version des scripts de Star Wars Darth Vader n'était pas un Jedi, ni même une sorte de poumon mécanique sur pattes avec une respiration de vieux Chevrolet. Vader n'était qu'un simple général de l'Empire et rien d'autre et jamais il n'avait porté un autre nom (surtout pas Anakin Skywalker). Si vous voulez vous en convaincre, regardez le duel entre Vader et Obi-Wan dans Star Wars et observez comment ce dernier n'appelle Vader que par son prénom de... Darth. Ce n'est que bien des années plus tard, quand Lucas va inventer le concept qui fait que tous les Sith se prénomment Darth.

Le masque de Vader? McQuarrie. Dans la séquence d'ouverture de la version originale de Star Wars, il était prévu que Vader aborde le navire rebelle en «marchant» dans l'espace, requierant ici une masque pour respirer alors McQuarrie en a conçu un en se basant sur un masque de guerre japonais. Lucas quant à lui n'avait aucun idée précise de qui était Darth Vader, au point où dans certaines ébauches il se retrouvait aux côtés d'Anakin Skywalker. Ce n'est que dans la seconde version que le bonhomme se rapproche de la version que l'on connaît.

Un autre des personnages les plus représentatifs de Star Wars est C-3PO, le robot protocolaire qui connaît plus de 6 millions de dialectes. Mais n'allez pas penser deux minutes que c'est ce que voulait Lucas. Pantoute. En fait Lucas voulait faire du personnage un sorte de vendeur de chars usagés un peu huileux (qu'il réussit à ré-introduire dans The  Phantom Menace avec le gros maringouin mutant Watto). C-3PO est essentiellement dû à son interprète Anthony Daniels. Et qu'aurait été Star Wars sans le génie musical de John Williams et les sons uniques créés par Ben Burtt?

Pendant un certain, je m'en souviens très bien, il y eu cette légende urbaine qui voulait que Lucas avait pondu une histoire tellement complexe qu'il avait dû la scinder en plusieurs parties. Il suffisait de regarder le tout début du texte déroulant de Star Wars pour s'en convaincre puisque ça commençait avec «Episode IV». Or, la version originale non-éditée du film ne comporte pas de «Episode IV» mais alors là pas du tout. C'est quelque chose qui a été rajouté par la suite. Dans les faits, Lucas n'avait fait de Star Wars qu'un seul et unique film parce que lui-même n'était pas exactement convaincu que son film fonctionnerait.

Le succès de Star Wars a permis The Empire Strikes Back qui est considéré par à peu près tout le monde comme étant le meilleur de TOUTE la série (même les «prequels», ho ho). Or devinez quoi? Non seulement le scénario n'a pas été écrit par Lucas (il faut remercier Lawrence Kasdan) mais en plus il n'a même pas daigné réaliser le film, laissant la besogne à Irvin Kershner. Quant à Return of the Jedi c'est Richard Marquant qui l'a réalisé.

Évidemment Lucas a tout de même écrit l'histoire de Star Wars mais au début ce n'est pas exactement ça qu'il voulait faire. Il était plutôt intéressé à tourner un «remake» de Flash Gordon mais comme Dino De Laurentis en avait déjà acquis les droits Lucas n'a pas eu d'autre choix que de pondre son propre récit.

Si vous avez déjà vu The Hidden Fortress de Rukosawa (sinon je vous le conseille) alors vous n'êtes probablement pas sans avoir noté des similarités entre Star Wars et le chef-d'oeuvre du cinéaste japonais où un princesse mène une rébellion afin de reconquérir son domaine qui a été conquis par un «vilain empire».

La séquence finale de Star Wars, où les chasseurs rebelles attaquent l'Étoile de la Mort pour la faire sauter fait aussi beaucoup penser à la séquence d'attaque dans The Dam Busters. Dans cet excellent film de 1954 un groupe de bombardiers britanniques ont pour mission de faire sauter un barrage allemand à l'aide de tonneaux explosifs conçus spécialement pour sautiller à la surface de l'eau jusqu'au point d'impact. D'ailleurs un type inventif à eu la brillante idée de coller la séquence audio de Star Wars avec un montage réalisé avec The Dam Buster.


Le caca à passé dans le ventilateur quand Lucas a tout bonnement décidé de prendre en main la réalisation et l'écriture des «prequels», en partant avec ce baril de guano que fut Phantom Menace. Bonjour les dialogues insipides à plein camion et qui ont été livrés, dans les deux autres films, à plein cargos.

Mais ce n'est pas tout. En 1988 lors d'une conférence il a dit ce qui suit:

«People who alter or destroy works of art and our cultural heritage for profit or as an exercise of power are barbarians … These current defacements are just the beginning.»

«Tomorrow, more advanced technology will be able to replace actors with “fresher faces,” or alter dialogue and change the movement of the actor’s lips to match. It will soon be possible to create a new “original” negative with whatever changes or alterations the copyright holder of the moment desires..

«In the future it will become even easier for old negatives to become lost and be ‘replaced’ by new altered negatives. This would be a great loss to our society. Our cultural history must not be allowed to be rewritten.»

Faut croire que l'idée de faire du ski sur des montagnes d'argent encore plus grosses lui ont fait rapidement oublier ce qu'il avait dit à ce moment-là. Il s'est alors joyeusement appliqué à massacrer Star Wars en changeant tout plein de choses dans la trilogie originale, comme si avoir créé les personnages les plus insipides de toute l'histoire du cinéma, Mace Windu, Jar Jar Binks et Anakin Skywalker gamin n'était pas assez...

Peut-être qu'à un certain moment, il y a bien longtemps, Lucas a eu un certain flair et une parcelle de génie mais ce temps-là fut court sans compter que bien des choses issues de Star Wars sont dûes à d'autres. Et puis je ne lui pardonnerai jamais de s'être allègrement soulagé sur la franchise Indiana Jones, parce que n'oublions pas que c'est à cause de lui s'il y avait des foutus extraterrestres dans Kingdom of the Crystal Skull... Toutefois, rien ne prouve jusqu'à quel point Lucas peut s'abaisser pour prostituer sa franchise que cette abomination:


 

samedi 12 mai 2012

Newlands en 1953


Il y a de ces moments où l'on a beau chercher de l'information sur un sujet donné mais où l'on ne trouve malheureusement que très peu d'information. C'est le cas de la publicité d'aujourd'hui qui date de 1953 et qui vante les mérites de la laine à tricoter Newlands. La compagnie n'avait aucune usine à Montréal mais avait des représentants; R. M. Bricker & Sons. Ceux-ci avaient leur bureau principal au 2054 Connaught mais ceux qui s'occupaient de Newlands se trouvaient à la suite 912 (9è étage) du 1255 University, l'édifice, sis au coin sud-est de University et Ste-Catherine et qui existe encore.

Quant à la compagnie Newlands elle-même, peu de choses. Est-ce que cette marque de laine à tricoter fut bien populaire? Bonne question. Il existe toutefois une compagnie australienne du nom de Newlands et qui fabrique justement de la laine. Serait-ce la même compagnie?

http://www.newlandscolouredwool.com.au/index.cfm

vendredi 11 mai 2012

pelem


Intérieur de la Biosphère, qui fut le pavillon des États-Unis lors d'Expo 67. Conçu par Buckminster Fuller le dôme en aluminium était recouvert d'une coquille en acrylique. Celle-ci a brûlé en mai 1976 ne laissant derrière que l'ossature métallique.

33 tours et puis revient


Comme peut-être plusieurs autres de mon âge, j'ai conservé la plupart des disques 33-tours que j'ai acheté quand j'étais jeune. Y'avait-il plus grand plaisir que d'aller passer des heures à farfouiner chez Sam the Recordman sur Ste-Catherine? Trois étages du pur plaisir!

Flip, flap, flip. C'était le bruit caractéristique que faisaient les albums qu'on passait les uns après les autres. Et puis un jour les choses ont commençé à changer quand les cassettes ont pris de plus en plus de place. Les 33-tours étaient encore là mais leur nombre diminuait de plus en plus. Par contre je ne trippais pas trop sur les cassettes justement parce tout était trop petit, du «covert art» en passant par les minuscules livrets à l'intérieur (quand il y en avait). Les cassettes ne m'enchantaient pas trop parce que le qualité du son n'était pas très bonne et à mon sens très inférieure au 33-tours. Rien de plus frustrant aussi que de voir le lecteur bouffer le ruban ou encore de constater que ce même ruban se tortillait, nous faisant écouter un étrange mélange des deux côtés de la cassette. Personnellement je préférais enregistrer mes compilations sur des cassettes VHS-HQ. J'en suis venu à presque tout copier ma collection de 33-tours sur ces types de cassettes (stéréo, évidemment).

Les cassettes vierges avaient toutefois un certain avantage, on pouvait y enregistrer les morceaux de notre choix, de faire nos propres compilations, si on veut. Mais me promener chez Sam, chez Discus ou ailleurs, avait perdu son charme.  

Le coup de grâce est arrivé avec les fameux CD. C'était annonçé comme la «grande révolution» à cause, soit-disant, de la meilleure qualité de son. Des stations de radio faisaient même des émissions spéciales où elles ne diffusaient que de la musique provenant de CD. Mais je suis tombé dans le panneau et je me suis acheté, dès 1987, un lecteur CD. Quelques années plus tard il n'arrivait plus à lire certains CD et un peu avant l'an 2000 il ne lisait plus rien du tout, les CDs ne faisant que tourner inutilement sans que rien d'autre ne se produise.

Toutefois, au risque d'en voir certains me contredire et très certainement me qualifier de puriste, je persiste à croire que la qualité d'un 33-tours est de loin supérieure tant à la fichue cassette qu'au CD. C'est clair que si on fait jouer un 33-tours sur un tourne-disque patente-à-gosse acheté chez le Cousin du Pick-Up Reconditionné Enrg., ça va jouer comme de la merde mais sur un système de son de qualité; une bonne table, une bras bien aligné et aiguille de qualité, ça torche assez sérieusement.

Évidemment y'a des 33-tours produits au début des années 70 qui n'ont pas une très belle sonorité et il y a une bonne explication: la crise du pétrole. Alors les compagnies de disques, pour sauver des sous, ont tout simplement décidé de fondre les 33-tours invendus (avec toutes leurs impuretés) pour represser de nouveaux disques, alors la qualité a mangé un coup de pied dans les testicules.


Faut pas oublier aussi que le fameux MP3 (ou n'importe quel format digital) n'est qu'une imitation. Si vous écoutez «Born on the Bayou" de CCR en digital ce n'est pas John Fogerty, Stu Cook, Tom Fogerty et Cosmo que vous entendez jouer mais une imitation. Un fac-similé. Une photocopie faite en pharmacie.

Et pour tout dire, c'était pas mal plus agréable de revenir à la maison avec un ou deux albums et de passer l'après-midi à les écouter tout en observant la grande pochette, z'yeuter tout ce qu'il y avait à l'intérieur comme les paroles ou encore des posters. On avait quelque chose de tangible et non un truc digital et immatériel comme un vulgaire MP3... Sans compter les éditions spéciales comme les importations qu'il fallait se donner la peine de chercher. Pas d'internet ou de eBay dans l'temps.

Aussi, le 33-tours dure pas mal plus longtemps que les autres formats. Plusieurs CD que j'ai acheté dans les années 80 ne peuvent plus être lus peu importe le lecteur. Les cassettes sont des médiums magnétiques et l'information sur le ruban se détériore grandement avec le temps (comme avec les VHS). Ma collection de vinyle? Je la ressort et la fait rejouer sans aucun problème. C'est pour cette raison que les 33-tours peuvent encore transiger à de très bons prix sur eBay. Combien va valoir votre toune iToune/MP3 dans dix ou quinze ans? Et ça, si c'est encore compatible avec quelque chose...

Ce qui est le plus intéressant c'est que la production de 33-tours a repris et que les ventes vont très bien. En fait, avec des ventes de $3.9 millions en 2011 ça représente une augmentation de 39.3% par rapport avec l'année précédente.

Et je ne pourrais pas être plus heureux!

lundi 7 mai 2012

Philishave en 1953


Le rasoir électrique, quelle invention! Enfin, pour ceux qui n'aiment pas se badigeonner la figure de mousse à raser. Il n'en demeure pas moins que le rasoir électrique, inventé par Alexandre Horowitz, ingénieur chez Philips, est rapidement devenu un article de soins personnels très populaire.

Il fut introduit en 1939 mais l'éclatement de la Seconde Guerre en limita la production, sans compter que l'armée allemande captura l'usine de production à Eindhoven en 1940. Après la guerre la production reprit de plus belle et en 1948 demanda au célèbre designer Raymond Loewy de concevoir un nouveau modèle, plus ergonomique cette fois. En 1951, soit deux ans avant la parution de cette publicité, Philips mit sur le marché un modèle ayant conservé la forme d'oeuf conçue par Loewy mais ayant deux têtes rotatives plutôt qu'une. Ce modèle fut très similaire à celui que l'on voit ici dans cette publicité de 1953.

En 2005 Philips découvrit qu'un certain Bill Falkingham de Durham en Ontario se rasait tous les matins avec le même Philishave depuis 1960. Philips lui envoya un rasoir électrique tout neuf mais si Falkingham accepta le cadeau il continua néanmoins de continuer à utiliser son bon vieux Philishave.


Philishave est une marque de commerce que Philips décida d'éliminer en 2006 et depuis ce temps les rasoirs électriques de la compagnie ne porte plus que le nom de Philips.

samedi 5 mai 2012

phari


Cette photo demeure visuellement pour moi tout à fait inexplicable. Je me trouvais sur l'île Ste-Hélène pour y faire un peu de photo lorsque j'ai eu l'idée de capter ce vieux phare qui avait, il y a bien longtemps, un jumeau du côté de Montréal. Je me suis arrangé pour avoir une prise de vue où l'on ne verrait pas le pont Jacques-Cartier et j'ai pris ma photo pour ensuite presser le pas vers la station de métro car le ciel se faisait de plus en plus menaçant. Jusqu'ici on dira qu'il n'y rien de bien spécial sauf que si vous regardez la photo eh bien c'est exactement comme ça qu'elle était sur ma carte-mémoire. comment a t-elle prit cet aspect vieillot, un peu sale sans que je n'y fasse rien et qu'aucune autre photo prise ce jour-là n'a cette particularité?

mardi 1 mai 2012

Life Savers en 1953


Cette charmante publicité nous faire remonter à l'été de 1953. Ici la mise en scène est tout-à-fait buccolique avec ces deux gamins quelque peu peints à la manière de Normand Rockwell et qui rêvent tous les deux aux fameux bonbons Life Savers.

Life savers est un bonbon, initialement à la menthe, qui fut inventé en 1912 par un certain Clarance Crane, lequel voulait créer une une friandise ne fondant pas au soleil comme le chocolat. Crane avait toutefois un problème; il n'avait ni l'espace ni l'équipement pour le fabriquer alors il alla cogner à la porte d'une compagnie qui manufacturait des médicaments. Si leur équipement était bon pour faire des pilules pourquoi ne le serait-il pas pour faire des bonbons? La compagnie n'eut pas d'objection à aider Crane et la production démarra mais il y eut un problème dès le départ; la machinerie ne fonctionnait pas exactement bien et les gens de la compagnie dirent à Crane que le procédé de fabrication irait beaucoup mieux si un trou était fait au milieu du bonbon. C'est ainsi que Crane, notant la ressemblance avec une bouée de sauvetage donna à sa création le nom de... Life Savers.

Fabrication des Life Savers.

En 1913 Crane vendit vendit la formule de ses Life Savers à Edward Noble pour $2,900 et ce dernier démarra sa propre compagnie. Les bonbons à la menthe furent roulés à la main jusqu'en 1919, année où cette opération fut mécanisée. C'est en 1921 que la compagnie commença à produire des bonbons à saveur de fruits sans qu'ils n'aient de trous dans le milieu cepandant, la technologie pour en faire ne fut disponible que quatre ans plus tard. Les cinq saveurs que l'on voit dans cette publicité (orange, ananas,cerise, citron et lime) quant à eux firent leur apparition en 1935.

Non seulement les Life Savers sont toujours fabriqués (la marque appartient aujourd'hui à Wrigley's) mais on retrouve pas moins de douze variétés réparties en plus de 25 saveurs. 

Le saviez-vous? Depuis 2002 les Life Savers sont fabriqués à Montréal, à ville Mont-Royal plus précisément.