Je
me souviens de cette période, vers la fin des années 70, où l’on
a commencé à voir apparaître les jeux électroniques portatifs.
D’abord dans les catalogues où, avec la seule image des bidules,
l’on se demandait bien comment ça pouvait bien fonctionner. Puis,
progressivement, on les a vu arriver dans les magasins et dans
certains d’entre eux le personnel se faisait un plaisir de nous
montrer de quoi il en retournait et même de nous les faire essayer.
Chose certaine, ça ne manquait pas de nous impressionner, surtout
que nous étions surtout habitués aux grosses machines d’arcades.
Et là il y avait ces petits machins qui tenaient dans la main et qui
nous permettaient de jouer soit au football, au hockey, au basket ou
encore, comme c’est le cas ici, au baseball. Chaque jeu ne pouvait
jouer que celui qu’il indiquait mais à l’époque c’était
novateur et c’était aussi ce qui se faisait de mieux. J’ai
reçu le jeu de baseball que vous voyez aujourd’hui pour mon
anniversaire en 1979 si je me souviens bien. C’était l’époque
où j’adorais me rendre au stade avec l’ami Daniel afin d’y
voir les Expos, bien assis dans les «bleachers» ces fameux sièges
à bon marché. Ce jeu électronique, fonctionnant sur simple pile 9
volts, a donc été un cadeau fort apprécié, inutile de le
préciser.
Le
boîtier, comme on peut le constater, est certes très rudimentaire
mais il est intéressant de noter comment le panneau de jeu simule un
stade de baseball, complet avec gradins, terrain, joueurs et tableau
de pointage (qui affichait réellement le pointage). N’y manque que
le bruit de la foule et de l’odeur des hot dogs à $1. Bon,
j’exagère un peu.
En
fait, la seule indication qu’il se passait quelque chose sur le
terrain était le clignotement de petites lumières LED rouges qui
bougeaient selon un parcours déterminé et des sons qui indiquaient
des choses spécifiques. Pour jouer, il fallait simplement presser
les boutons au bon moment. Ça portait un peu à confusion au début
mais après un peu de pratique le jeu devenait passionnant.
Comme
on peut le voir ce jeu a été fabriqué à Hong Kong. Du milieu des
années 60 jusqu’au début des années 80 une bonne quantité de
jouets vendus en Amérique du Nord provenaient de là. Et ils étaient
de bonne qualité puisque plusieurs des jeux électroniques de
l’époque fonctionnent encore, comme le mien d’ailleurs. Si les
instructions sont ici en anglais, il se trouvait dans la boîte la
version en français, imprimée sur une feuille de papier. Les
jeux de Mattel Electronics ont connu assez de succès pour que
d’autres embarquent, comme par exemple Coleco qui a aussi produit
sa propre série de jeux portatifs assez similaires comme le fameux
«Head to Head» et qui a été très populaire. Milton-Bradley a
également vendu bonne quantité de son jeu Simon.
Il existait, au cours des années 1960, une version manuelle de ce jeu et qui ressemblait à cette version électronique. On jouait avec des dés, puis des pions qui représentaient les joueurs. Les diverses combinaisons de deux dés représentaient des aspects du jeu (Simple, double, circuit, retrait sur 3 prises, etc.) Même après avoir jeté le vieux jeu de carton, j'ai continué à jouer des dés, ajoutant des situations qui n'existaient pas à l'origine. Je l'ai tellement fait que cela est demeuré dans ma mémoire et, même aujourd'hui, en lançant des dés, je saurais que 2-3 est un simple, 4-4 un retrait sur trois prises, mais un but volé quand il y a un joueur sur les sentiers. Ah ! le circuit, c'est 6-6. Quand je travaillais comme opérateur pour une station de radio, j'avais mes dés et ma feuille de pointage et le patron en avait marre d'entendre sans cesse rouler ces dés !
RépondreEffacer'' chaque jeu ne pouvait jouer que celui qu’il indiquait '' Oui la belle époque ou chaque piton faisait directement ce qui était indiquer dessus . Rouler dans un menu juste pour régler la ''bass'' d'un radio aujourd'hui me donne l'urticaire . Maudit cpu .
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