La télésérie "L'homme de six millions" (The Six million Dollar Man) avec Lee Majors dans le rôle titre, a été sans contredit la plus grosse franchise télé des années 70. Tiré de la série de romans "Cyborg" de l'auteur Martin Caidin, le succès a été tel que Universal a même créé une autre série dans le même univers, soit La femme bionique, avec Lindsay Wagner. À l'instar d'autres succès télés, comme Patrouille du cosmos, ou La planète des singes, on a décidé de lancer une gamme de jouets dérivés afin que les gamins et gamines puissent concocter leurs propres aventures. C'est Kenner qui a obtenu le contrat.
Voici la publicité de Kenner qui est apparue dans les "comics" américains. En plus de la figurine, on y trouvait des accessoires, et même une fusée personnelle.
Il y avait aussi dans la boîte un accessoire intéressant soit un moteur d'automobile rouge et argent en plastique. A quoi ça servait ce moteur? Ben, on le plaçait dans sa main droite (parce que c'est son bras droit qui était bionique), on lui tournait la tête un peu sur le côté et on appuyait ensuite sur un bouton dans le dos. Là, ça faisait un bruit du genre «crinque-crinque» (pas le bruit cool de la série) et le bras levait le moteur tranquillement. Ah, et on pouvait aussi regarder en arrière de sa tête au travers un trou pour "voir" via l'œil bionique. L'autre particularité était que le bras bionique était recouvert d'une "peau" en caoutchouc que l'on pourrait dérouler pour voir les modules bioniques que l'on pouvait enlever et interchanger.
Tel que la figurine était présentée dans sa boîte.
La figurine, sortie de la boîte avec le moteur à la main. Le mécanisme qui active le bras ne fonctionne que lorsque la tête est tournée vers la droite.
La peau de latex que l'on peut retrousser afin d'accéder aux modules bioniques (que l'on peut distinguer dans le bras).
La notice expliquant qu'il faut absolument tourner la tête complètement à droite avant d'actionner le mécanisme du bras. Cette notice était en français sur un feuillet à part.
Il
y a eu une deuxième version de la catin que Kenner a fabriquée un
peu plus tard et dont les modules ne s'enlevaient pas parce qu'on a
eu peur qu'un enfant, quelque part, ne les avale et ne s'étouffe
avec. La troisième et dernière version est apparue en 1977 et
celle-là avait un truc que les deux versions précédentes n'avaient
pas: le bionic
grip.
Avec ça on pouvait faire refermer la main bionique de Steve sur des
objets.
La catin a tellement été populaire qu'elle a même fait une apparition dans un épisode de la série (regardez sur la tablette en arrière). Dommage que Steve ne l'ait pas acheté, il aurait pu jouer avec lui-même. Ouaf!
Pendant
un temps j’ai cru que j’avais perdu ma catin, ce n’est que
plusieurs années plus tard que je l’ai retrouvée dans le fond
d’une boîte. Malgré toutes les heures que j’ai passé à jouer
avec faut que j’avoue que la figurine est en assez bonne condition
et, chose intéressante, la peau de latex, qui a eu tendance à se
désagréger au fil des ans sur de nombreuses de ces figurines, est
relativement bien conservé. Qui plus est, les modules bioniques sont
toujours là. Steve a repris sa place et il se tient dans mon salon
prêt à toute éventualité, tout comme Captain
Scarlet et
G.I.
Joe.
Kenner a fait un travail remarquable au niveau de la conception, mais aussi de la sculpture de la tête. Pour les moyens techniques plus rudimentaires de l'époque, c'est très réussi!
L'écusson, afin que l'on oublie pas à qui l'on avait à faire.
Un autre écusson disponible. Il ne s'agissait pas d'un écusson appliqué via un fer à repasser, mais d'un écusson en polyester avec autocollant à l'arrière. Décevant, je sais.
Détail sur la sculpture très réussie du visage. On voit ici l'ouverture dans l’œil gauche, imitant celui bionique du personnage.
L'arrière de la tête. C'est par ce trou que l'on voyait au travers l'oeil bionique. Il n'y avait pas d'effet visuel particulier comme dans la série. Ce n'était qu'un trou avec une simple lentille de plastique. Pour le reste, fallait utiliser notre imagination.
Avec un peu d'effort, de temps et de chance il est possible pour tout collectionneur de se procurer l'une de ces catins. Par contre, c'est comme toute chose; le prix va varier selon l'apparence, la condition et les accessoires. Celles qui ont eu la vie dure et à qui il manque des pièces et/ou vêtements peuvent transiger pour une vingtaine ou trentaine de dollars, ce n'est pas le cas de celles qui sont pratiquement intactes dans leurs boîtes.
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