Silencieux ces temps-ci au Studio Pluche. Pas d’articles, pas de photos, même pas un aparté sur la page Facebook depuis un bon bout. Et en plusse c’est le temps de l’Halloween et Pluche (c’est moi) qui se poigne le beigne lui qui d’habitude inonde le blogue de trucs sur l’Hallowee! Y’a quelque chose qui cloche, comme dirait l’autre. Mais que se passe-t-il donc? Une grève? Ah non, ce serait trop con puisque je suis seul à tout faire ici, de passer le balai à rédiger les textes. Hum. Se serait-il fait enlever par des stra-trestres (dit d’une voix nasillarde et moustachue). Se serait-il échappé dans une autre dimension?
Nénon.
Ça se passait vendredi dernier, le 3 octobre plus précisément. Après un bon petit repas (j’arrive maintenant à utiliser le four sans faire flamber la cuisine au complet) je m’installe au clavier pour rédiger un texte. Tout va bien et les mots s’enfilent à l’écran pendant que j’écoute, en sourdine, une pièce de Satie.
Près de moi, bien couchée sur son coussin, une Zoé qui ronronne pendant que Chifonie la gloutonne ronfle derrière moi, les quatre fers bien en l’air. Puis, se fait entendre un drôle de son, comme un bourdonnement étrange mais court. Satie n’a pourtant jamais collaboré avec Skrillex. Serait-ce Chifonie la goinfre qui digère?
Je hausse les épaules et continue de travailler. Quelques minutes plus tard voilà que le grésillement reprend. Hum. Voilà qui est bien étrange. Je jette encore un coup d’œil à Chifonie la goulue mais je suis de moins en moins convaincu que ces crépitements sont issus de sa lourde digestion. Lorsque l’étrange bruit revient, pour la troisième fois, l’écran devient soudainement bleu et se remplit de messages m’indiquant clairement que quelque chose ne va pas bien. Je vois d’ici les zélotes idolâtres de la Pomme affichant un sourire hautain et méprisant en coin de bouche tout en se disant que c’est normal que ça plante, c’est un PC. Et avec Windows, rajoutent-ils en se pinçant le nez, le p’tit doigt en l’air. Heureusement je ne suis pas totalement néophyte en matière d’informatique et je sais très bien que le problème auquel je fais face n’a rien à voir avec Windows. Les messages qui s’affichent démontrent clairement que le problème est d’origine matérielle. Quelque part dans la boîte se trouve une composante qui fait des siennes. Suffit de savoir laquelle.
Mais pour le savoir il vaut mieux confier la bête à des experts. J’ai alors transporté le patient à l’atelier où il a été fabriqué il y a sept ans. Sur place on a été étonné d’apprendre que la bestiole a fonctionné à tous les jours pendant toutes ces années sans le moindre problème, même minime. Puis je m’en suis retourné en attendant des nouvelles. Pendant ce temps, silence internet total chez-moi. Plus de courriels, plus de Facebook, ni rédaction de textes, de classement de photos digitales ni rien d’autre. Heureusement je n’ai jamais été à court d’occupations.
Pendant ce temps, dans la «salle d’opération» de l’atelier, les techs ont soigneusement ouvert la bête et ont entreprit de sonder ses entrailles. Après différents tests le diagnostic est tombé : c’est la carte-maîtresse qui a rendu l’âme. Finie. Kapoute. Il faut assurément la remplacer. Étant donné son âge avancé, il faudra changer non seulement le processeur mais aussi la mémoire.
Cet ordinateur, ce PC, une machine à peine vivante. Messieurs, nous pouvons la reconstruire. Nous possédons la technologie. Nous avons la possibilité de la faire revivre, meilleure qu’elle était avant. Meilleure. Plus forte. Plus rapide.
Maintenant, après une semaine et demi d'absence, elle de retour à son poste, rebranchée à tous ses accessoires. Avec les outils de Windows j'ai pu tout migrer rapidement et effcacement tout l'ancien matériel et j'ai pu donc redémarrer en un rien de temps. Maintenant, au boulot, y'a des articles à écrire!
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