L'autobus est le modèle New Look de General Motors qui a fait son apparition sur le réseau en 1959. Contrairement aux vieux modèles de la Canadian Car les New Look arboraient une facture moderne avec de large fenêtres. S'ils ont progressivement disparu du paysage montréalais pour être remplacés, la Société de transport de l'Outaouais a continué de les utiliser jusqu'en 2015. Certains de ces autobus ont été non seulement conservés mais aussi restaurés à leur apparence d'origine. Quant à la ligne Gouin #69 elle est toujours en service.
vendredi 31 octobre 2025
La station Henri-Bourassa au début des années 80
L'autobus est le modèle New Look de General Motors qui a fait son apparition sur le réseau en 1959. Contrairement aux vieux modèles de la Canadian Car les New Look arboraient une facture moderne avec de large fenêtres. S'ils ont progressivement disparu du paysage montréalais pour être remplacés, la Société de transport de l'Outaouais a continué de les utiliser jusqu'en 2015. Certains de ces autobus ont été non seulement conservés mais aussi restaurés à leur apparence d'origine. Quant à la ligne Gouin #69 elle est toujours en service.
vendredi 24 octobre 2025
D'hier à aujourd'hui: la station de pompiers Van Horne
La station de pompiers numéro 4, appelée la station Van Horne, est la troisième incarnation de cette station. La première à porter ce numéro a été construite en 1857 au square Chaboillez. On la démolit en 1884 pour la reconstruire sensiblement au même endroit et elle est inaugurée en 1885 et ferme en 1934. Elle est alors démolie à son tour sauf qu'on ne la reconstruit pas. Pendant un bout de temps il n'y aura pas de station numéro 4 jusqu'à ce que l'on inaugure la nouvelle station Van Horne en 1952, au coin de l'avenue du même nom et de l'avenue Trans Island, à un jet de pierre de l'autoroute Décarie. Elle se verra attribuer alors le numéro 4.
Le bâtiment offre une facture architecturale simple, moderne et épurée, caractéristique de l'époque de sa construction, et qui inclut bien entendu une fameuse tour pour y faire "chesser" les boyaux après une intervention. À l'époque où la photo a été prise, en 1953, il se trouve une station-service Esso.
Pour les lecteurs plus jeunes, les stations d'essence d'autrefois offraient le service. On arrivait avec sa voiture et au sol, près des pompes, se trouvait un tuyau pneumatique en caoutchouc qui s'en allait jusqu'à l'intérieur de la station. En roulant dessus le changement de pression activait une cloche à l'intérieur, signifiant qu'un client venait d'arriver. Le pompiste arrivait alors et s'occupait à mettre dans la voiture la quantité d'essence tel que demandé par le client. Il vérifiait aussi la pression des pneus, la quantité de liquide lave-glace ainsi que le niveau d'huile à moteur. Au besoin, il remplissait l'air dans pneus et mettait les liquides à niveau, non sans avoir pris la peine d'avoir nettoyé le pare-brise. Dans le film Retour vers le futur, à 35 minutes et 50 secondes, on peut voir le personnage de Marty McFly qui, arrivé en 1955, est complètement abasourdi de voir, justement, une station-service du temps en pleine action avec des employés de la station Texaco qui accourent vers la voiture qui vient d'arriver. Au moment où le film a été tourné en 1984 il ne restait plus beaucoup de stations-services, ces dernières ayant migré vers le modèle libre-service.
lundi 20 octobre 2025
Petite fricassée et autres histoires
Et voilà! Un insecte quelconque dans la plateforme Blogger m'a empêché de publier et ce, depuis mon dernier article en juillet. Comme on le sait, les services de soutien, peu importe le genre, ne sont pas exactement une promenade dans le parc. Il m'a fallu jouer une bonne partie de tennis avec le soutien Blogger pour qu'une solution puisse être trouvée. Et maintenant, tout re-fonctionne à nouveau. Ô joie.
Ainsi donc l'été de 2025 a tiré sa révérence pour laisser sa place à l'automne. Me semble que ça ne faisait pas si longtemps que la belle saison ne venait que de commencer. En lieu d'une chronique sur un seul sujet donné j'ai opté de rattraper le temps perdu en écrivant une couvrant différents sujets qui ont capté mon attention ainsi que quelques petites aventures ici et là. Histoire aussi de faire un petit peu différent.
La place Versailles
La nouvelle est tombée au printemps; la place Versailles telle qu'on la connaît va disparaître dans quelques années pour laisser sa place à un immense projet qui va comprendre, entre autres, des condos luxueux (quoi d'autre), une petite poignée de logements dits "abordables", un parc et une école.
La place Versailles, j'en ai parlé dans cet article, n'est pas le premier centre commercial à voir le jour au Québec, de loin s'en faut. La palme revient au centre d'achats Boulevard, au coin de Jean-Talon et Pie-IX. Par contre, et ça faut le mentionner, les centre d'achats de l'époque ne sont qu'une enfilade de commerces et pour aller de l'un à l'autre faut passer à l'extérieur. Il en existe encore de ce genre là. Le centre d'achats Van Horne, sur la rue du même nom, en est un bon exemple. La différence avec la place Versailles c'est qu'il s'agit d'un centre commercial entièrement recouvert! Tous les commerces, trente au total, sont tous à l'intérieur. On peut donc flâner et faire ses emplettes beau temps, mauvais temps, hiver comme été. Vive la modernité!
Le magasin Pascal, où j'ai bossé quand j'étais encore étudiant, était une bannière populaire dans le centre d'achats. Il occupait un emplacement important qui allait de l'allée jusqu'au stationnement et comportait un étage accessible par escalier mécanique, lequel est toujours là aujourd'hui. C'est celui que vous prenez pour aller chez Fabricville. Une bonne partie de la devanture est encore là et c'est un Bureau en Gros qui occupe une partie de l'espace. Le centre d'impression qui s'y trouve était autrefois occupé par la section de la coupe des matériaux.
Les plus vieux vont se souvenir de Miracle Mart, le grand compétiteur de Woolco et des ses journées à $1,44, du restaurant la Caserne, de La Baie, de la librairie Ducharme, du Distribution aux Consommateurs, de Discus et de Toy World, entre autres. La plus vieille bannière encore sur place est le restaurant Place Tevere où l'on sert encore et toujours de la pizza à la pointe et autres mets minute. Tevere, en italien, signifie le Tibre, le troisième plus long fleuve d'Italie après le Pô et l'Adige.
Du reste, il n'y a plus grand chose de l'époque qui a subsisté hormis les sculptures d'Augusto Escobedo qui ont été installées en '64 et je suis bien curieux de savoir ce qui va en arriver. Une partie de moi ne serait pas exactement surprise que ces œuvres se ramassent au dépotoir, parce que le Québec est pas mal, malgré sa devise, un cancre quand vient le temps de gérer son patrimoine, ne serait-ce que des sculptures de centre d'achats... On verra.
De la visite
Au début de l'été je me préparais a aller faire quelques emplettes à vélo. J'étais à déverrouiller mon cadenas quand j'ai entendu un drôle de "glouglou". Je me demandais d'où ça venait. Était-ce ma voisine du haut qui digérait son merlot? Puis encore ce "glouglou". J'ai souris en pensant à Obélix dans l'album La grande traversée où Astérix et Obélix aperçoivent des dindes pour la première fois et ce dernier les appelle tout simplement des "glouglous". Je sors de la cour avec mon vélo et qu'est-ce que je vois ti-pas le long de l'immeuble où j'habite?
Une belle grosse dinde, un magnifique glouglou qui se pavanait comme ça. Je savais qu'il y avait des dindes qui se promenaient en ville, parfois seules mais plus souvent en p'tit groupes, mais là, devant chez moi? c'était une nouveauté. Pas agressive pour cinq sous, même un brin peureuse, elle a continué de picosser le gazon pour ensuite traverser la rue. Elle s'est en allée dans une ruelle au grand étonnement des enfants qui jouaient là.
Chaude et humide
La température ne nous a pas donné de répit l'été dernier. Cette capture d'écran démontre bien a quel point il fait chaud. Et en plus, presque pas de pluie, ce qui cause maintenant bien des soucis à nombre de municipalités qui dépendent de l'eau de lacs et rivières pour s'approvisionner en eau et aussi de résidents qui voient leurs puits presque à sec. Et pis là, y'a des entrepreneurs qui se spécialisent dans le forage de puits et qui sont débordés d'ouvrage.
Je ne me souviens pas du tout d'un seul moment durant mon enfance où l'on avait à endurer de telles températures. Je dis pas qu'il ne faisait pas chaud, mais du 45 Celsius ressenti? Nenni.
Un résident pas content
Ce p'tit duc maculé s'est trouvé un logement pas cher et abordable (le chanceux) dans un trou qu'avait creusé le grand pic. Mais voilà, le monsieur ne semblait pas content que je lui tire le portrait comme ça, même au bout de ma lentille de 600mm. Son faciès et sa binne maussade m'ont fait penser à ces vieux messieurs qui, de sur leurs balcons, fouettent l'air de leur canne en disant aux jeunes de ne piler sur leur gazon. Ça se passait au Jardin botanique à la fin de juin.
Parlant de logements...
Au début du mois de juin j'étais sur le trottoir face à l'immeuble où j'habite et je jasais avec ma voisine d'en haut lorsqu'une dame âgée est arrivée près de nous pour nous d'abord s'excuser puis de nous demander si on ne connaissait pas de logements à louer dans le coin. Y'en avait un dont j'avais vu la pancarte mais c'était un grand cinq pièces, trop grand pour ce dont la p'tite dame avait besoin. Elle avait épluché les annonces; Marketplace, Kijiji et autres sans n'avoir pu trouver quoique ce soit. C'était vraiment désolant à voir, tout spécialement avec le premier juillet qui s'en venait.
La crise du logement qui sévit présentement est certainement grave, mais pas sans précédent. En '57 la Ville de Montréal avait enclenché le Plan Dozois, afin de lutter contre les taudis mais dans le fond c'était davantage un prétexte pour raser des pans de quartier entiers et de se débarrasser de ce que la ville appelait des bidonvilles où se ramassait la saleté, la prostitution, la vermine et toutes sortes de maladies. Certes, y'avait de ces bâtiments qui faisaient dur, de vieilles bicoques qui tenaient de debout avec de la broche à poule mais c'était loin d'être la majorité. Il se trouvait quantité de bien belles bâtisse, solidement construites.
Un petit restaurant de quartier où l'on prépare des mets chinois avec son architecture caractéristique de ces commerces avec l'entrée située au coin tronqué du bâtiment. Il va bientôt disparaître.
L'épicerie Marsolais où le côté du mur affiche une magnifique publicité peinte de Coca Cola. Les amateurs de tabac Buckingham devront bientôt trouver un autre endroit pour s'en procurer car le bulldozer s'en vient.
Ce jeune couple curieux pose pour le photographe de la ville qui a déposé au sol, au bas de l'affiche Kik Cola, le numéro de référence. Ils n'avaient pas loin à faire pour se procurer plusieurs produits alimentaires dont ils avaient besoin puisque l'épicerie Lebeau se trouvait juste en dessous. Les deux tourtereaux devront bientôt se trouver un autre nid douillet, mais où?
Une autre épicerie qui va disparaître, celle de m'sieur Duval où l'on vent le fameux Kik Cola et le thé Salada. Un passage permettait d'accéder à la cour arrière. C'est un bâtiment qui semble bien solide mais pas pour l'administration municipale.
Ces deux dames en train de jaser observent le photographe de la Ville de Montréal. Le commerce de T. Lessard et Fils, tout juste derrière elles, semble avoir été déjà vidé, tout comme l'épicerie juste un peu plus loin. On remarque un beau Chevrolet Belair 1957 stationné sur la rue.
Tout comme le jeune couple et les deux jaseuses plus haut, un homme curieux oberse le travail du photographe. À ma connaissance il n'existe plus d'architecture de ce genre où les gens accèdent à leurs logements via un escalier central. Les fenêtres grillagées du rez-de-chaussée servent à protéger les fenêtres et les vitraux des balles perdues des enfants jouant dans la rue. Toutes ces photos sont du Service des archives de la Ville Montréal.
Mais le plan Dozois ne sera pas le seul travail de démolition à grande échelle. La construction de l'autoroute Ville-Marie, qui va débuter en 1965, va nécessiter l'expropriation de quantité de résidents et où l'on verra pas moins de 850 bâtiments se faire jeter par terre. Tous ces gens se retrouveront à la rue. La question se pose encore: où ces gens sont-ils allées. Montréal n'est pas encore développée comme elle l'est aujourd'hui, surtout dans le nord.La construction de la tour de Radio-Canada, brune et banale, va obliger la destruction de tout le quartier qui s'y trouvait. Ironiquement, Radio-Canada y allait d'un reportage en 1970 sur la crise du logement qui faisait rage à ce moment. L'élargissement du boulevard René-Lévesque (anciennement Dorchester) avait lui aussi mis à la rue quantité de résidents plusieurs années plus tôt. La rue Notre-Dame, à partir du pont Jacques-Cartier jusqu'à l'autoroute 25 qui connecte avec le pont-tunnel Lafontaine, a aussi été décimée de ses habitations et commerces afin de la changer en voie rapide. Avant cette démolition sauvage la rue Notre-Dame ressemblait en tous points à la rue Ste-Catherine à la même hauteur. Les gens qui se sont retrouvés sans logis ont dû peiner pour se trouver un nouvel endroit pour vivre. À l'est la construction de l'autoroute 25, justement, à requis la démolition d'une bonne partie du village de Longue-Pointe. Même le cimetière jouxtant l'église y a gouté. On a au moins pris soin de déménager les dépouilles à l'entrée du Repos St-François-d'Assise, connu autrefois sous le nom de Cimetière de l'est, et avant ça le cimetière des pauvres. Si vous entrez par la rue Sherbrooke vous y verrez le monticule et le monument qui marque l'endroit où les corps ont été ensevelis.
À la fin des années 80 les promoteux immobiliers ont cessé de construire des immeubles locatifs pour se consacrer presqu'exclusivement aux condos, qui vient du mot latin signifiant surfacturé sans aucune raison, comme disait le regretté Robin Williams.
Mais à cette époque les loyers étaient abordables. Lorsque je fréquentais le cégep du vieux il y avait des amis dans la classe qui habitaient un vaste logement sur la rue St-Denis et qui ne payaient que 350$ par mois. C'était avant que le quartier devienne à la mode, précipitant le coût des loyers dans la stratosphère. Idem pour le quartier de Mercier-Hochelaga, qui avait toujours été un secteur refuge pour les gagne-petit, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, malheureusement.
À mon avis, la solution réside dans la construction de logements sociaux et abordables, protégés de la spé-cul-cul-lation. À ce titre, les paliers de gouvernements doivent accessoirement agir ensembles pour le bien-être d'une société qui a bien besoin, et de façon urgente, de ces logements, mais là, ça prend de la volonté politique et c'est là, bien malheureusement, du domaine des contes de féées...
Les chanceux!
L'Halloween en août et Noël en septembre
Avant, à cause des changements de température, on disait "Y'a pu de saisons!". En entrant dans un Dollarama, j'ai vu des nouilles de piscine, des décorations d'Halloween et de Noël. Y'a plus de saisons, c'est bien vrai. Au début du mois d'août des magasins ont commencé à mettre sur leurs tablettes des cossins d'Halloween et au début de septembre, des bébelles de Noël.
Mais bon, on va pas se décourager. Les patentes de la St-Valentin vont sûrement débarquer d'ici quelques semaines.
Quand j'étais gamin les truc d'Halloween sortaient durant la première, sinon la deuxième semaine d'octobre. Et Noël? pas avant le mois de novembre dans la deuxième semaine, au plus tôt. En '73 ma grand-mère et moi avons visité le magasin Eaton des Galeries d'Anjou car elle voulait remplacer son arbre de Noël en aluméum, qui n'était plus à la mode. C'était au début de novembre. Arrivés dans le magasin on a été surpris de ne rien voir de Noël, même pas une décoration.
Z'êtes arrivée trop tôt ma chère dame, lui avait lancé le vendeur. Ils vont arriver la semaine prochaine. Au grand désespoir de ma grand-mère. Mais bon, nous ne sommes pas allés pour rien puisqu'une petite visite impromptue chez Toy World m'a valu une bien belle nouvelle voiture Matchbox.
Et pour finir
Comme vous le savez la page Facebook du blogue n'est plus active. J'ai délaissé cette plateforme y'a bien longtemps (geste que je ne regrette absolument pas) et la radieuse Noa (Jessica) a tenu le fort pendant un petit bout avant qu'elle aussi quitte le navire. Ceci pour dire que je n'ai pas de présence sur le ouèbe que ce blogue-ci. Pas de Facebook, pas d'Instagram, pas de TikTok, bref, rien pantoute. Si vous voyez quelque chose qui prétend être moi ou avoir un lien avec moi sachez que ça ne vient pas de moi et que je n'ai rien autorisé à cet effet.
Le saviez-vous? Ce blogue a vu le jour le premier janvier 2010!
samedi 12 juillet 2025
Souvenirs de la rue Ste-Catherine
Ah, la rue Ste-Catherine! Durant les années 80 cette rue était presque ma deuxième maison tellement je la fréquentais. Je l'ai arpentée de long en large si souvent. Parfois seul ou avec des potes. J'y ai travaillé aussi; d'emplois d'été étudiants à d'autres emplois plus permanents. C'est aussi un rue qui a connu une transformation absolument incroyable; de rue résidentielle paisible avec jardins et vergers à une rue commerciale où s'enfilent des centaines de commerces.
Sur cette rue où j'ai valsé de la galoche d'innombrables fois sans compter les pas, m'ont amené à avoir ces petits endroits préférés que j'aimais bien fréquenter de temps en temps. Sans autres tambours ni trompettes, je vous amène avec moi sur la rue Ste-Catherine des années 80 et mes p'tits coups de cœur.
Les arcades de jeu
Si les arcades de jeu ont commencé à faire leur apparition durant les années 70, notamment dans certains centres commerciaux, c'est dans les années 80 qu'elles ont connu leur essor. En effet, durant cette période on a vu le nombre de ces salles exploser. La rue Ste-Catherine d'alors était la vétitable Mecque de l'amusement puisque l'on en retrouvait un nombre assez important et ce, d'un bout à l'autre.
Ces temples de la machine à boules et du divertissement pixelisé étaient, surtout la fin de semaine, bourrées de jeunes qui s'amusaient devant tel ou tel jeu, tentant de battre le meilleur pointage. J'y ai certainement investi quelques trente sous dans ces arcades.
Le restaurant Le Tramway
Les plus vieux vont se rappeler de ce restaurant qui se trouvait près de Stanley. C'était un bon endroit, à mon avis, pour déguster un bon hamburger cuit à notre goût avec une bonne bière bien fraîche. L'aspect unique de ce restaurant était la thématique du tramway (vous l'aurez deviné) avec des décorations allant de grandes photos encadrées jusqu'à différents artéfacts issus de cette époque. Toutefois, il n'a pas survécu contrairement à son plus proche compétiteur; Mister Steer situé non loin de là. dommage, car j'aimais bien.
Les Terrasses
Mars était un commerce assez unique en son genre. Si quelque chose se publiait ou s'était publié c'était presque garanti que Mars l'avait. Quelque part par là. Ou peut-être là-bas. Il se trouvait un quantité impossible de boîtes de bois, un peu à la façon des disquaires, où l'on retrouvait des magazines et revues d'ici mais surtout d'ailleurs sur tous les sujets imaginables. Il y avait des disques aussi et des bédés de tous les genres. J'ai d'abord visité pour la curiosité de la chose mais lorsque je suis devenu étudiant en arts graphiques en 1982 j'ai revisité très souvent. Tous ces magazines représentaient une véritable mine d'or en matière de design. Je m'en procurais aussi pour y découper des photos que j'utilisais dans certains travaux. Mars était un véritable capharnaüm où l'on pouvait facilement se perdre pendant des heures.
Je me souviens des moments où, quand j'étais gamin au début des années 70, ma grand-mère m'amenait au centre-ville. On y allait en métro, évidemment. Plus rapide mais aussi plus pratique. On passait par Eaton, Simpson's et autre commerces et on aboutissait presque toujours chez Dunn's pour un bon repas. On allait toujours au deuxième étage et c'était toujours particulier pour moi de manger un sandwich à la viande fumée avec ma grand-mère alors que pas très loin un pianiste se faisait aller les doigts sur un piano à queue. Durant les années 80 c'est avec des amis que j'y allais, souvent tard en soirée après avoir été voir un film au cinéma.
Ouvert en 1921 sous le nom de cinéma Allen, il prend le nom de Palace en 1923. Il n'y avait à l'époque qu'une seule salle. C'est en 1980 que le cinéma ferme temporairement et que d'importants travaux sont réalisés puisque l'on passe d'une salle à six. D'autres cinémas faisaient la même chose comme le Parisien ou le Loews. Mais pour moi, le Palace était mon endroit préféré pour y voir des films, parfois en matinée mais la plupart du temps en soirée avec des amis et il arrivait souvent que l'on y reste pour voir un second film. Le bâtiment a par la suite abrité le Mirafloria, puis un restaurant Five Guys qui a par la suite fermé ses portes. Aujourd'hui il n'y a plus rien de ce cinéma. Chose certaine, les portes du cinéma Palace que vous voyez sur la photo, eh bien je les ai passées plus souvent qu'à mon tour!
Lorsque j'ai commencé ma formation en arts graphiques en 1982 il s'est vite avéré qu'Omer était un commerce inévitable pour tous le matériel requis (quoique Dessie, qui se trouvait en face, avait de très bons spéciaux). Il y avait aussi le Pavillon des arts, mais ça c'était sur St-Denis près d'Ontario donc ça ne compte pas. Que ce soit pour table à dessin, les pinceaux, l'encre, l'acrylique, les plumes techniques de type rapidographes, rubilith, mallettes de transport et autres, c'était la place. J'ai de bons souvenirs de mes visites à cet endroit dont ce jour où j'ai acheté de grandes feuilles cartonnées de 50 pouces par 50 pour un projet et où ventait à écorner les bœufs...
(Crédit photo: La Presse)
Ah le Spectrum! Ouvert il y a de cela fort longtemps sous le nom de théâtre Alouette, l'espace a été reconverti en salle de spectacles qui a connu un immense succès pendant des années. Combien de fois suis-je allé voir de spectacles à cet endroit, allant de Paul Piché à Slayer en passant par quantité d'artistes des Francopholies, The Police, Primus, et combien d'autres! Le dernier spectacle que j'y ai vu a été celui de l'humoriste JiCi Lauzon. La disparition et subséquemment la démolition de cette salle mythique et certainement intimiste, a fait un trou dans le cœur, c'est certain.
Le saviez-vous? On ne connaît pas avec certitude l'origine toponymique de la rue Ste-Catherine. Il se peut que'elle ait été nommée ainsi par Jacques Viger en l'honneur de sa fille Catherine Élizabeth comme il se pourrait que la rue, qui aussi porté le nom de Ste-Geneviève et St-Gabriel, ait été nommée pour commémorer la fête de la Ste-Catherine.
Sous mes yeux: J'ai ressorti un classique de la littérature, The Grapes of Wrath de John Steinbeck, et qui nous replonge dans l'Amérique des années 30 durant le tristement célèbre "dustbowl". C'est un livre que j'avais lu durant mes cours de philo au cégep dans sa version française. Cette fois c'est dans sa version originale.
samedi 7 juin 2025
Les espadrilles de mon enfance
Être gamin durant les années 70 signifiait que l'on passait l'essentiel de notre temps dehors, du matin jusqu'au soir. Dans le temps, les parents, dans mon cas mes grands-parents, ne nous demandaient pas de se rapporter. Ou vas-tu? nous demandait-on. Dans la ruelle, que l'on répondait alors que l'on était déjà en train de disparaître dans ladite ruelle en question. Ok, nous lançait-on, oublie pas de revenir pour le dîner! Mais nous étions déjà hors de portée de voix.
Dans les quartiers ouvriers populaires, comme celui d'Hochelaga où j'ai grandi, l'on jouait à toutes sortes de choses; au ballon, au policiers et voleurs, ou aux cowboys. L'on grimpait sur le toit des garages pour récupérer nos balles et y'avait aussi cette maison abandonnée et partiellement détruite sur Aylwin où l'on allait s'amuser. Toutes ces activités usaient nos espadrilles, surtout les miennes et l'on se désolait de les voir toutes abîmées parfois quelques semaines seulement après les avoir achetées. Mais voilà, les espadrilles que j'usais comme ça étaient généralement soit des North Stars, (surnommées les Adidas des pauvres) ou des marques bon marché que l'on m'achetait durant les jours à $1,44 chez Woolco. On ne les payaient pas ce prix, certes, mais durant ces jours d'aubaines il se trouvaient beaucoup d'articles à prix réduits. Des Adidas? On ne voulait pas m'en procurer. Tu vas les détruire, me disait-on, d'où l'habitude de m'en acheter de moins bonne qualité, mais l'on me faisais les gros yeux parce que passais au travers.
Le saviez-vous? Les espadrilles Converse classiques ont vu le jour en 1917 et destinées aux joueurs de basketball. Chuck Taylor a rejoint la compagnie en 1921 et son influence a fait de cette chaussure en une icône culturelle que l'on retrouve encore dans les commerces. L'espadrille a été renommée Chuck Taylor en 1932.
Sous mes yeux: L'étranger, d'Albert Camus. Un classique que j'avais lu à l'adolescence et que j'avais relu au cégep alors que c'était une lecture obligatoire.
Dans mes oreilles: L'album Keep me Fed du groupe rock mexicain The Warning. Trois frangines originaires de Monterrey qui jouent un rock puissant et décapant. La relève rock est assurée.
mercredi 7 mai 2025
Désolé Pythagore!
Ah ce Pythagore! S'il se trouve bien un personnage qui nous rappelle d'excellents souvenirs de notre passage dans les cours de mathématiques à l'école secondaire, c'est bien celui-là. Non, je plaisante. Les mathématiques servaient, et servent à créer des nouvelles connections entre les neurones et ces connections sont utiles pour la résolution de problèmes qui outrepassent le monde du calcul.
Mais bon, trêve de plaisanterie.
durant les cours nous avons bien vu et revu ce cher Pythagore. Toutefois, la tablette babylonienne que l'on voit en haut, et vieille de 3 700 ans (IM 67118) prouve que le théorème de Pythagore était déjà une formule mathématique ancienne à sa naissance. Les scribes antiques résolvaient déjà la formule c² alors que la Grèce était encore à l'âge du bronze!
Le système babylonien à base 60 régit toujours nos horloges (60 minutes) et nos cercles (360°). Influence durable s'il en est une! En 1770 avant J.-C., un professeur babylonien a tracé avec une un roseau dans de l'argile humide les symboles que l'on voit afin de montrer comment calculer la diagonale d'un rectangle à l'aide de ce que nous appelons aujourd'hui le théorème de Pythagore (a² + b² = c²). La tablette, découverte en Irak, comprend des instructions étape par étape pour les mathématiques en base 60 prouvant que les Mésopotamiens utilisaient cette formule 1000 ans avant que Pythagore ne dessine son premier triangle.
Dans l'ancienne Mésopotamie, il y a près de 10 000 ans, scribes et marchands ont commencé à utiliser de petits objets tridimensionnels en argile comme compteurs, pour représenter certaines quantités, unités ou marchandises. Des milliers d'entre eux ont été découverts sur des sites archéologiques du Moyen-Orient, comme ceux de Tepe Gawra en Irak (vers 4 000 av. J.-C.).
samedi 3 mai 2025
L'hôpital Maisonneuve-Rosemont
L'hôpital Maisonneuve-Rosemont fait énormément parler ces temps-ci en raison de sa vétusté plus qu'apparente et qui récemment fait les manchettes durant les rafales qui se sont abattues dans le secteur il y a quelques jours. Sur la photo qui orne cet article on peut voir le bâtiment tel qu'il apparaissait à la fin des années 50. L'avion, d'où la photo a été prise, survolait l'axe nord-sud, et nous regardons ici vers l'est.
Ce que l'on définit par hôpital Maisonneuve-Rosemont est en fait la fusion entre l'hôpital St-Joseph de Rosemont et l'hôpital de Rosemont qui s'est réalisée en 1971. L'hôpital St-Joseph de Rosemont a été inauguré en 1950 sur le boulevard Rosemont en 1950 par les Soeurs de la Miséricorde. Il s'agissait en fait d'un sanatorium pour traiter les nombreux cas de tuberculose qui existaient à cette époque. L'hôpital Rosemont quant a lui a été construit par les Soeurs Grises en 1954 en tant qu'hôpital généraliste.
Au bas de la photo c'est le boulevard l'Assomption où le côté ouest comporte encore une bonne quantité de terrains à vendre pour la construction de maisons. Le boulevard Rosemont quant à lui s'arrête à l'actuel boulevard Lacordaire qui n'était alors qu'une chemin de terre qui suivait à peu de choses près l'ancien tracé de la voie ferroviaire qui rejoignait l'atelier sis au coin de l'Assomption et de la rue Sherbrooke. Plus loin, quelques maisons sur la rue de Monsabré et quelques autres plus loin, possiblement Duquesne. Le tracé des rues Bossuet, et de Cadillac ne sont pas encore tracées. La construction va toutefois s'accélérer durant les années 60 où l'on verra quantité de duplex semi-détachés sortir de terre ainsi que l'école secondaire Louis-Riel à la fin des années 60. L'aménagement du boulevard Rosemont et du boulevard Lacordaire vont accélérer ces construction durant les années 70 et 80.
Le boisé que l'on voit derrière l'hôpital est ce que l'on appelle le Bois des Pères et l'on peut voir en haut à gauche le monastère des Franciscains. En fait, malgré le nom, la seule portion du boisé qui leur appartient est celle qui se trouve derrière leur monastère. L'autre partie appartenant à la ville. Le Bois des Pères est ce que l'on désigne comme boisé ancestral puisqu'il n'a jamais été rasé.
L'hôpital Maisonneuve-Rosemont avait été construit en fonction de la population de l'époque mais la grande quantité d'habitations qui se construites ont fait gonfler considérablement le nombre de patients au fil des ans et d'autres bâtiments se sont rajoutés par la suite. Toutefois, l'édifice cruciforme original date d'il y a 70 ans et son état démontre plus que jamais le besoin urgent d'investissements.
Le saviez-vous? Le premier hôpital de Montréal fut l'Hôtel Dieu de Montréal, fondé par Jeanne Mance en 1642. La palme du premier hôpital du Québec revient toutefois à l'Hôtel Dieu de Québec, lequel fut fondé en 1639.
vendredi 25 avril 2025
Un peu de ceci, un peu de cela et un anniversaire
C'est littéralement passé sous mon radar. En janvier dernier ce blogue célébrait ses quinze ans d'existence sur la toile; le tout premier article remontant au 1er janvier 2010. Et comble de distraction, non seulement je ne m'en suis pas rendu compte mais je n'ai même pas écrit d'article soulignant l'occasion. C'est ce que je vais tenter de faire en ce moment même et y aller, du même coup, d'un bilan.
Un anniversaire
L'âge d'or des blogues au Québec s'est situé quelque part entre 2005 et 2010, environ. L'engouement y était. Il y avait même un palmarès des blogues au Québec; Tout le monde en blogue. C'est aussi à l'époque où, chaque second mercredi du mois, les blogueurs se retrouvaient au bar La Quincaillerie sur Rachel. Et du monde, il y en avait. La place était, c'est le cas de le dire, paquetée. Durant cette période j'avais un blogue quelque peu expérimental, sans thème particulier ni fil directeur. Les sujets étaient choisis au pif. C'est à l'automne 2009 que l'idée de redémarrer un nouveau blogue sous une nouvelle mouture prend forme. Après quelques expériences je publie le premier article au tout début de janvier 2010.
Mais voilà, en 2010 le monde des blogues s'effritent peu à peu. Petit à petit ils en viennent presque tous à disparaître les uns après les autres, même ceux qui étaient fort populaires. Certains avaient acquis une telle popularité qu'ils s'étaient mérités des passages dans différents médias.
L'idée de lancer en tout nouveau blogue en 2010 alors que l'espèce était en voie d'extinction était certainement audacieuse, sinon farfelue. Avec la montée en masse des médias sociaux est-ce que les blogues personnels avaient encore leur place? Malgré des doutes, j'ai persisté. Maintenant, quinze ans plus tard, ce sont 832 articles que j'ai paraître et le blogue, depuis ses débuts, a reçu un grand total de 669,182 visites. Aussi, fait intéressant s'il y en ait un, je compte des lecteurs de partout dans le monde si je me fie au statistiques. Le Canada, la France et la Belgique occupant le haut le podium.
Les petits dessins
Le dessin m'a toujours habité. Pas étonnant que je suis devenu graphiste et illustrateur! Le blogue m'a permis de partager avec vous quelques uns de mes petits barbots, simplement pour le plaisir de la chose. Mais voilà; j'ai reçu, au fil des dernières années, quelques courriels me demandant ce qui était arrivé avec mes dessins.
Au mois d'août 2019, lors d'une ballade en vélo où j'effectuais quelques courses, un automobiliste étourdi comme dix m'a frappé de plein fouet à haute vitesse. Inutile de dire que j'ai fait ma meilleure imitation d'un pantin désarticulé et que j'ai laissé une quantité appréciable de mon ADN sur le pavé après avoir été solidement râpé par ce dernier. Le vélo a été bon pour la ferraille et moi j'ai été quitte pour une visite en ambulance en direction de l'urgence. Heureusement je portais mon casque mais le reste du corps y a goûté.
En somme, et bien que j'aies pas eu de fracture, c'est tout mon côté gauche qui a été solidement affecté, de l'épaule à la main. Des contusions à profusion, à des dommages nerveux au coude et un sérieux problème de la coiffe dans l'épaule. Il a fallu que je subisse des sessions de physiothérapie et d'ergothérapie. En somme, mon épaule ne fonctionne plus qu'à 40% et ma main gauche, celle avec laquelle je dessine et écris, a souvent la tremblote, rendent pratiquement impossible le dessin comme j'avais l'habitude d'en faire. Mon écriture en a souffert aussi, de sorte qu'elle n'est qu'à peine mieux que celle effectuée de ma main droite. C'est tout dire des dommages subis. J'ai tenté, souvent, de m'y remettre et malgré de nombreux efforts je me dois d'avouer que ma dextérité m'a déserté. Pour quelqu'un comme moi qui a toujours été passionné du dessin depuis mon enfance, c'est un coup dur. Les seuls dessins que je pourrai mettre ici sont ceux réalisés avant mon accident.
Les photos et images
Au démarrage du blogue je savais que Blogger, la plate-forme sur laquelle repose ce blogue, offrait une quantité appréciable de stockage pour les images. Toutefois, et bien que généreux, la quantité d'images que l'on peut téléverser est néanmoins limitée. En 2010 j'utilisais, alternativement, les services de Photobucket, un site d'hébergement gratuit mais qui offrait des options payantes. Puis, un jour, la compagnie a modifié son plan d'affaires et il ne m'a plus été possible d'y téléverser de nouvelles images et ce changement de cap affectait également les images déjà hébergées. J'ai déjà commencé à passer en revue les articles affectés mais c'est un long travail. Donc, si vous lisez un article et que l'image soit manquante ou marquée, alors vous saurez pourquoi.
Face de bouc et Instachose
Il y a un temps, lors des débuts du blogue, j'ai dédié une page Facebook pour le blogue, y annonçant les nouveaux articles publiés. Puis, Facebook a changé. Le réseau social est devenu un réseau de polarisation, de faussetés et de conspirations de tous les genres. Bref, c'est devenu un égout à ciel ouvert que j'ai cru bon quitter il y a une dizaine d'années. Noa, fière collaboratrice, m'a offert un jour de s'en occuper et a continué de le faire et ce même après avoir quitté pour sa Grèce natale. Toutefois, elle aussi a déchanté et m'a annoncé son désir de quitter le navire du capitaine Zuck et par rebond cela annonçait qu'elle ne pourrait plus s'occuper de la page. Après en avoir discuté nous en sommes venus à un accord; la page serait conservée mais sans aucune mise à jour.
Quant à Instagram ce fut pour moi une expérience navrante car ce site de partage d'image, s'il était fort convenable à ses débuts modestes, a bien changé depuis son acquisition par Meta. Depuis, c'est un ramassis d'influenceurs (peu importe ce que cela veut dire) et de publicités envahissantes et tonitruantes où seuls les clics comptent, peu importe la qualité du contenu. J'ai convenu l'an dernier qu'Instagram n'était plus une plate-forme à privilégier pour y afficher mes photos. Toute ceci veut dire que je n'ai aucune présence ni sur Facebook, ni Instagram et en fait, nulle part ailleurs autre que ce blogue.
Le futur des choses
Il y a encore énormément de matériel pour publier des articles. Avec le temps j'ai accumulé bien des choses (virtuelles) et numérisé quantité de publicités. Aussi, en cours, il y a la correction d'articles passés, de modifications (comme des liens YouTube qui n'existent plus). Cela représente une quantité appréciable de travail mais un jour je vais finir par passer au travers.
Et un petit cadeau, un!
Suite à la lecture d'un article dans la section Vie Numérique de La Presse, j'ai été tenté de créer, via l'intelligence artificielle, ma propre figurine d'action. Celle-ci est habillée de mon accoutrement pour les promenades en nature et vient avec une caméra pour les photos générales, une autre pour la photo d'oiseaux, une tasse de café parce qu'il faut bien se donner un peu d'énergie ainsi qu'un p'tit copain écureuil.













































